Les femmes et les salauds, c’est une histoire qui semble se répéter inlassablement. Alors que Mehdi, l’abominable goujat que la « Belle » Nelly a choisi parmi les multiples prétendants de son harem, se réjouissait face caméra d’avoir « niqué tout le monde »peu après sa "victoire", on ne pouvait que déplorer ce terrible constat.
Depuis l’adolescence, on remarque une forte tendance chez nos copines à toujours s’amouracher du type qui ne veut pas d’elle, le beau gosse ahurissant de suffisance, le prof marié qui ne quittera jamais sa femme, le GO au Club Med qui ne se souvient même pas de son nom après avoir passé la nuit avec elle, le mec qui rappelle jamais et pour lequel elle est prête, après un ivre texto nocturne, à traverser la ville ventre à terre… Mais comment est-ce possible qu’après toutes ces années de lutte des femmes pour la parité, nous continuions à fondre pour ces types qui ne nous conviennent pas ?
Meilleur exemple en date : Rihanna. Sublime, jeune, richissime, la beauté Barbarienne court pitoyablement depuis quatre ans derrière un tatoué décérébré qui l’avait même battue, puis trompée peu après avoir fait un lamentable mea culpa à la télévision, avant de la quitter sans préavis, prétextant qu’elle n’était pas assez mmh... mature. Jamais, pourtant, la jeune femme, parmi les plus courtisées de la planète, ne s’est résolue à s’intéresser à un « gentil garçon » qui lui voudrait du bien.
Mehdi, Florent… Le choix de Nelly, surprenant s’il en est, l’est-il tant que cela ? Pourtant, elle aura manifestement subi ce qui attend les groupies des petits tombeurs des bars de plage : « le couple n’aura duré que 24 heures », a annoncé la production. On la connaît, l’histoire. Après avoir mis Nelly dans son lit, le jeune homme aurait pris la poudre d’escampette sans plus jamais donner de nouvelles que ça ne nous étonnerait pas plus que cela…
Les "proches" de Nelly l'avaient pourtant prévenue mais on sait l'influence de l'entourage dans ce genre d'histoires. Et puis, l'"amour est aveugle", comme dirait feu Arnaud Lemaire. Rassurons-nous toutefois. A priori, selon un récent article paru dans Cosmopolitain, ce « phénomène » serait vrai chez les plus jeunes alors qu’avec l’âge, nous prendrions conscience qu’un mec bien, c’est mieux, cessant de confondre aveuglément indifférence et sex-appeal (avec 21,8% d'entre nous qui disent préférer les bad boys tout de même, lesquels apporteraient un frisson que nulle part ailleurs on ne trouve).
Pourtant, selon Peter Jonason, de l’Université de New Mexico, les femmes afficheraient une nette préférence pour les mâles dotés de la « triade obscure de caractéristiques » : le narcissisme, la tromperie et un penchant pour les sensations. Tout un programme, qu’il a publié dans la revue New Scientist suite à une très sérieuse étude.
« Nous avons trouvé des preuves que ces caractéristiques, à savoir la prétention d'un narcissique, le caractère impitoyable d'un aspirant psychopathe et l'exploitation d'un être machiavélique, forment une stratégie évolutionnaire efficace. », ajoute-t-il, prenant l’exemple de James Bond, ce personnage viril, froid, cynique et pas si sympathique, lequel enchaîne les relations sexuelles sans lendemain avec une facilité déconcertante, laissant là ses victimes enamourées après une nuit de sexe intense sans autre forme de procès, et que pourtant nombre d’entre nous considèrent comme un héros.
Peut-être eût-il fallu tout simplement expliquer à Nelly que Mehdi oui, pour une nuit, mais pas pour la vie… Allez, Nelly, console-toi, ça nous est toutes arrivées au moins une fois.
Non ?