D’ici à fin septembre, tous les sites édités dans cette région devront supprimer la fonction « J’aime » sur leurs pages, sous peine d’une amende de 50 000 euros. Les autorités protectrices de la vie privée reprochent en effet à Facebook d’utiliser cette fonction à des fins illégales.
Thilo Weichert, responsable du centre de protection des données personnelles de l’état de Schleswig-Holstein, au nord de l’Allemagne, explique que « Facebook peut tracer chaque clic effectué sur un site Web, savoir combien de temps je passe dessus, et par quoi je suis intéressé ». Le bouton « J’aime » servirait donc, selon eux, à pister les internautes et à stocker les données connectées sur ses serveurs américains, sans en avertir les internautes.
Facebook a tenu à répondre à cette censure, déclarant par voie de presse que les données récoltées n’étaient pas gardées plus de 90 jours, une période dite « standard » dans l’industrie.
L’Allemagne semble décidée à remettre en question Facebook sur sa politique de protection de la vie privée. En effet, début Août, les autorités du pays avaient dénoncé l’utilisation de la fonction de reconnaissance faciale du réseau social, expliquant qu’il était interdit de collecter des données biométriques sur les utilisateurs sans en avoir leur consentement explicite.
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