Elle n'avait pas l'intention de livrer le scoop. Pourtant, c'est contrainte et forcée que Léa Salamé a dû "officialiser" sa grossesse, après une gaffe de Nathalie Kosciusko-Morizet en direct sur France Inter. Évoquant le refus de François Fillon, à l'époque Premier ministre, de lui confier un poste à cause de sa grossesse, NKM avait lâché à Léa Salamé le 24 novembre dernier : "J'ai eu deux enfants, deux grossesses, ça fait deux remaniements. Ce n'est pas particulier à François Fillon et à la classe politique. C'est un problème qui traverse la société. Et vous le savez bien parce que c'est votre situation actuellement."
Une bourde que la journaliste a finalement trouvé salutaire, comme elle l'a confié à Europe 1 quelques jours plus tard : "C'est vrai que, finalement, Nathalie Kosciusko-Morizet en le sortant un peu de manière spontanée, naturelle, impromptue lors de mon interview sur France Inter la semaine dernière m'a aidée parce que je trouvais ça un peu cucul d'aller vous voir ou de répondre aux magazines féminins pour dire que je suis enceinte."
La journaliste, en couple avec le philosophe Raphaël Glucksman, refuse cependant de s'épancher sur sa vie privée. Pas question pour elle de choisir entre vie pro et vie perso, surtout en cette période électorale palpitante. "Au fond, c'est un événement uniquement pour moi, c'est un moment important dans la vie d'une femme. En 2016, on n'a pas à choisir entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle", a-t-elle confié à La Nouvelle édition de C8.
Et Léa Salamé compte bien être aux côtés de David Pujadas pour mener tambour battant les débats de L'émission politique de France 2 avec les candidats à l'élection présidentielle. "De la même manière que vous ne demanderiez pas à David Pujadas, par exemple s'il attendait un enfant, s'il devrait choisir entre l'un et l'autre, je vous dis qu'il ne faut pas renoncer aujourd'hui quand on est une femme ni à l'un ni à l'autre. Donc ce sera les deux", ne précisant toutefois pas quand elle allait s'arrêter de travailler.
Même si elle précise avec malice : "Bien sûr que j'arrêterai à un moment parce qu'il faut accoucher quand même..."