Découvrir des paysages à couper le souffle, de nouvelles coutumes, se frotter à une autre langue ou tester des plats inédits et exotiques nous pousse à nous extirper de notre zone de confort, nous bouscule, ouvre notre esprit. Oui, voyager nous fait le plus grand bien. Mais comme le rapporte psychologytoday.com, une nouvelle étude s'intéressant au côté obscur du voyage à l'étranger, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, vient écorner l'image ultra-positive du globe-trotter.
En effet, il semblerait que voyager inciterait à adopter des comportements déviants car si les voyages nous plongent dans un cadre inconnu et nous font rencontrer de nouvelles personnes, ils peuvent du même coup nous libérer des contraintes morales de notre quotidien.
Pour parvenir à cette corrélation entre voyages et comportements immoraux, les chercheurs ont procédé à différentes séries d'études longitudinales, corrélationnelles et expérimentales. Or, dans l'ensemble, les déplacements à l'étranger augmenteraient la probabilité d'avoir un comportement immoral et inciteraient à l'infidélité.
Faut-il donc s'inquiéter si son homme part en congrès à l'étranger ? Et lui, doit-il engager un détective privé si l'on s'offre quelques jours de soleil à Malte sans lui ? Peut-être bien.
Cela dit, les chercheurs rappellent qu'il s'agit de comportements immoraux dans les interactions sociales au sens large. Comme tricher aux cartes pour gagner la partie face à ses potes d'un jour (et pas forcément se laisser tenter par une aventure d'un soir). Et, rassurent les chercheurs, la plupart du temps, les couples voyagent ensemble. D'après cette étude, le fait de partir à la découverte de quelque chose de nouveau à deux resserrerait les liens, rendant la relation plus satisfaisante et aidant à se projeter dans une histoire à long terme.