Un Nasri en demi-teinte, un manque d'audace dans le jeu ? Que nenni ! La défaite de l'équipe de France en Ukraine, vendredi 15 novembre, n'est pas la traduction d'une performance médiocre des Bleus, selon Marine Le Pen. La présidente du FN y voit plutôt les effets de « l'ultra-libéralisme appliqué au football » qui « donne des résultats épouvantables ».
Et l'ex-candidate à l'élection présidentielle, reconvertie en consultante football de poursuivre : « On a voulu faire du football une structure uniquement pour faire de l'argent (…). On a libéralisé les quotas de joueurs étrangers. » Une réflexion pour le moins surprenante, étant entendu que l'équipe de France n'accueille, par définition, que des joueurs français.
Les joueurs « mal élevés » poussés « par l'appât du gain »
Le problème de l'équipe de France résiderait dans les joueurs « mal élevés » qui la composent, ne suscitant pas « la fierté nationale » et se moquant « manifestement du fait de représenter la France ». Une équipe poussée « par l'appât du gain ou par l'ego des individualités ».
L'équipe de France peut donc se rassurer, ni le talent, ni les choix tactiques n'auraient, a priori, d'incidence sur une possible qualification au Mondial. Une coupe du monde 2014 au Brésil qui, comme chacun le sait, n'accueillera que des philanthropes patriotes, aux glandes lacrymales exagérément sollicitées à chaque hymne.