Diffusée le 7 mars aux Etats-Unis et le 8 mars en France sur TMC, l'interview du prince Harry et de Meghan Markle par Oprah Winfrey était attendue depuis de longues semaines. Et c'est une réalité terrible qui a été révélée par l'actrice. Celle des traitements dont elle aurait été victime, perpétrés par plusieurs membres de la famille royale, et du mal-être qui l'a rongée lors des mois passés en Angleterre. Une vulnérabilité qui, elle le confie aujourd'hui, l'aurait pratiquement poussée à se faire du mal et à se suicider, sans qu'aucune aide ne soit apportée par la monarchie.
Ensemble, les Sussex ont également dénoncé - sans vouloir nommer de coupables - le sexisme et le racisme subis par Meghan, née d'une mère afro-américaine et d'un père blanc, et Archie, leur fils. Et ce, bien avant que l'enfant ne vienne au monde en 2019. Ainsi, il y aurait eu des "inquiétudes et des conversations quant à savoir à quel point sa peau serait foncée quand il naîtrait", décrit Meghan Markle, "et à quoi il ressemblerait". Elle suggère également que la raison pour laquelle Archie n'a pas eu le droit au titre de prince, ni à la protection qui va avec, n'est autre que son métissage. Des allégations que Buckhingham n'a pas encore commentées.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont tenu à apporter leur soutien au couple, qui a également annoncé attendre une petite fille, et en particulier à la duchesse. Notamment, la championne de tennis Serena Williams, son amie de longue date.
Dans un post Instagram touchant, l'athlète a écrit ces quelques lignes importantes : "Meghan Markle, mon amie désintéressée, vit sa vie - et donne l'exemple - avec empathie et compassion", entame-t-elle. "Elle m'apprend chaque jour ce que signifie être vraiment noble. Ses mots illustrent la douleur et la cruauté qu'elle a vécues".
Elle poursuit, adressant des discriminations qu'elle a elle-même rencontrées. "Je connais très bien le sexisme et le racisme que les institutions et les médias utilisent pour diffamer les femmes et les personnes de couleur afin de nous minimiser, de nous détruire et de nous diaboliser", s'indigne Serena Williams. "Nous devons reconnaître notre obligation de dénoncer les ragots malveillants et infondés ainsi que le journalisme à sensation. Les conséquences sur la santé mentale de l'oppression et de la victimisation systémiques sont dévastatrices, isolantes et trop souvent mortelles".
La championne et maman d'une petite Alexis Olympia, 3 ans, conclut par un message d'espoir nécessaire : "Je veux que la fille de Meghan, ma fille et votre fille vivent dans une société qui est guidée par le respect. Gardez en mémoire que le fruit de l'esprit est l'amour, la joie, la paix, la longue souffrance, la gentillesse, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi", a-t-elle finalement lancé au couple. "Contre de telles choses, il n'y a pas de loi." Puissant.