Amandine Billoux, 24 ans, est particulièrement remontée. Élue première dauphine de Miss Volcans d'Auvergne, la jeune femme s'est présentée le 28 septembre dernier à la journée de préparation de l'élection de Miss Auvergne 2019, prévue le 18 octobre prochain.
Alors qu'elle pensait remplir toutes les conditions requises, Amandine s'est finalement vue refuser l'accès à la compétition par le comité Miss France à l'issue de cette journée. Sur les 13 jeunes femmes présentes ce jour-là, Amandine est la seule candidate à avoir été écartée. Pour elle, cela ne fait aucun doute, c'est en raison de son poids et de sa taille 42 qu'elle a été disqualifiée. "On m'a fait comprendre que comparé aux autres filles, je passerai pour un boudin", confie-t-elle à France Bleu.
Amandine Billoux remplissait pourtant les critères imposés par le comité Miss France, comme par exemple mesurer plus d'1m70. "La liste est longue, il y a plusieurs critères. En ce qui me concerne, je fais 1m79 et je n'ai pas de tatouage. J'ai un piercing, mais d'autres filles ont été prises alors qu'elles en portaient un aussi. Si ce n'est pas à cause de mon poids, c'est pour quelles raisons ?", s'interroge-t-elle.
Des accusations auxquelles Jean-Jacques Sabourin, délégué Centre Val de Loire et Auvergne pour Miss France, a réagi sur France Bleu. Il explique : "Les candidates étaient au courant en signant le règlement. Elles pouvaient être éliminées sans recevoir d'explications. Des votes ont été fait, c'est un concours d'élégance, le jury n'a pas à se justifier". Il poursuit : "il ne faut pas oublier qu'il y a plusieurs critères à respecter et des tests d'évaluation à réussir comme un test de culture générale par exemple".
Ébranlée par la décision du comité Miss France, la candidate ne compte pas se laisser démonter. Sur Instagram, la jeune femme a posté un joli cliché d'elle sur la plage et rappelle en légende : "Toutes les femmes sont belles, la beauté n'est pas un chiffre".
Par son coup de gueule, Amandine espère faire bouger les lignes et pousser le comité Miss France à s'ouvrir à davantage de diversité. En 2020, il serait temps.