Aux États-Unis, le concept existe depuis 2008 et fait un carton. Le principe des MOOCs (Massive Open Online Course) ? Des cours en ligne « événementiels » : le temps d’une session, un groupe d’étudiant travaille ensemble autour d’un sujet. Et pas question d’être passif : chaque semaine, un cours est mis en ligne, une conférence en direct via une webcam est organisée, un travail est à rendre et celui d’autres élèves est à évaluer. Et si Polytechnique et La Sorbonne s’y sont mis il y a quelques mois, il est aussi possible pour un étudiant ou un salarié français de suivre les prestigieux cours de Standford, Berkeley ou Harvard.
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Rien de plus simple. Il suffit de s’inscrire auprès de l’université demandée ou via des plateformes internationales. Les plus connues sont Udacity, Coursera et edX. Elles ont été les premières à voir le jour en 2012 et proposent toutes des cours dans de grandes universités. Pour Harvard, il faudra par exemple passer par edX (tout comme le MIT et Berkeley). En France, il existe une seule plateforme : FUN (France Université Numérique).
Chaque MOOC est différent : avant l’inscription, chacun précise le niveau d’engagement à respecter (6 heures de cours par semaine par exemple) et la langue proposée. Tout le monde peut s’y inscrire (étudiants comme salarié ou chômeurs), d’autant que ces cours sont gratuits ! En revanche, l’accès aux examens est, lui, souvent payant. Enfin, il est à noter que les MOOCs ne délivrent pour l’instant pas de diplôme officiel mais des certificats à la valeur relative...
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