Le Guardian a publié les résultats d’une étude menée par des neuroscientifiques britanniques autour du petit-déjeuner. L’absence de « breakfast » pousserait inconsciemment à prendre un repas bien plus gras à midi. Effectuée à l’Imperial College de Londres, l’étude a réuni 21 participants, divisés en deux groupes. Les chercheurs ont ensuite observé l’activité de leur cerveau face à des photos d’aliments.
Un seul des deux groupes a pu prendre un petit-déjeuner. Il s’est avéré que le cortex orbito-frontal des cerveaux des personnes à jeun s’excitait à la vue de plats gras comme la pizza ou sucrés comme le chocolat. Lors du déjeuner, ce groupe à jeun a mangé 20% plus que le second panel, déjà rassasié. Selon Tony Goldstone, un des auteurs de l’étude, il s’agit d’une réaction normale : « Si vous êtes en carence énergétique, vous n’allez pas perdre votre temps à chercher à vous nourrir de laitue ».
Salima Bahia
Crédit photo : Hemera
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