Son leg est source de tensions parmi ses héritiers depuis déjà plusieurs mois. Lundi, le testament de l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela, décédé le 5 décembre dernier à l’âge de 95 ans, était rendu publique. Devant sa famille réunie quasiment au complet, la lecture des vingt pages a eu lieu à huit clos. « Pour les familles, la lecture d’un testament est toujours une occasion chargée d’émotions car cela fait ressurgir tant de choses. Mais cela s’est bien passé », a affirmé l’un des trois exécuteurs testamentaires, le juge Dikgang Moseneke.
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Marié trois fois, père de six enfants, grand-père et arrière-grand-père de 30 petits enfants, Nelson Mandela a donc choisi de partager sa fortune évaluée à 4,1 millions de dollars (3 millions d’euros) entre sa famille, son parti et plusieurs associations. Il lègue ainsi 220 000 euros à chacun de ses enfants et 7400 euros à chacun de ses petits et arrière-petits-enfants. Sa résidence de Johannesburg revient, elle aux trois enfants de son fils Makgatho, décédé en 2005. Ses propriétés du Mozambique sont confiées à sa veuve, Graça Machel.
Par ailleurs, l’ancien président sud-africain a choisi de donner entre 10 et 30% des royalties de sa fondation à son parti politique, l’ANC. Il lègue aussi 100 000 euros à sa fondation « Nelson Rohlillala Mandela Family Trust » ainsi que sa propriété de Qunu (le village où il est enterré). Les écoles dans lesquelles Nelson Mandela est passé recevront 6600 euros pour financer des bourses d’étude. Enfin, ses plus anciens employés de maison se voient remettre 3300 dollars chacun.
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Pour l’avocat George Bizos, l’un des autres exécuteurs testamentaires, Madiba a souhaité avec ce testament « clairement montrer que ce à quoi il croyait sa vie durant, ou pendant sa vie, avait été transmis au pays, sinon au monde entier ».