À une semaine du réveillon de Noël, Meetic et l’Institut OpinionWay se sont penchés sur le regard que portent les Français sur leur belle-famille. Et pour cause, fêtes de fin d’année obligent, les rapprochements familiaux, qu’ils soient souhaités ou subis, se succèdent. Et sans surprise, à la question « Chez qui préférez-vous aller pour les fêtes de fin d’année ? », 84 % des personnes interrogées choisissent leur propre famille. Cette dernière apparaît « largement plus supportable que celle de l’autre, conjoint(e) ou ami(e) », explique la psychanalyste Sophie Cadalen. Pour Ronan Chastellier, sociologue, « aller voir sa belle-famille, c’est une famille imposée dont on se passerait bien ».
Dans ce cadre, la position des femmes est beaucoup plus tranchée que celle de la gent masculine : elles sont en effet à peine 10 % à apprécier réveillonner avec leurs beaux-parents quand les hommes l’envisagent à 20 %. « Les femmes affirment plus que les hommes leur hostilité à l’égard de leur belle-famille », confirme Sophie Cadalen. Pourtant, bien que la légende populaire veuille que la belle-mère endosse toute la responsabilité de cet antagonisme, selon le sondage, aucun membre la belle-famille n’est précisément pointé du doigt. Pour preuve, 78 % des répondants ne voient même pas qui, à bien y réfléchir, elles n’aiment pas dans leur belle-famille ».
Supporter sa belle-famille, un acte d’héroïsme
Toutefois, parmi les 19 % de sondés ayant de vraies rancœurs envers cette dernière, ce sont les belles-sœurs (8 %) et les belles-mères (7 %) qui sont le plus souvent citées. À ce sujet, les jeunes sont plus sensibles que leurs aînés. Les 18-35 ans sont d’ailleurs près de 30 % à ne pas aimer une personne de leur belle-famille et, là encore, ce sont les belles-sœurs et belles-mères qui trinquent. Dans le détail, 12 % des 25-34 ans en ont après leurs belles-sœurs et 12 % des 18-24 ans après leurs belles-mères. « On s’y fait avec l’âge mais on est toujours plus épidermique entre 18 et 35 ans », observe Ronan Chastellier. « C’est en effet l’âge où l’on se sent encore en concurrence avec elles », confirme, quant à elle, Sophie Cadalen.
Heureusement, pour 41 % des Français, le sujet de la belle-famille est une véritable source de complicité et de rigolade (39 %) au sein du couple. Et pour ceux et celles qui ne se reconnaîtraient pas dans ce dernier cas de figure, Ronan Chastellier rappelle que « supporter sa belle-famille est une preuve d’amour, et parfois un acte d’héroïsme ». À bon entendeur…
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Crédit photo : BananaStock
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