Pascal Bruckner ne semble pas, à priori, remettre en cause le souci de l’environnement, mais il a en horreur les "écolos" qui ont tendance aujourd’hui à dénoncer l’homme dans toutes ses avancées et portent à son paroxysme l’amour de l’environnement.
Son ouvrage "Fanatisme de l’apocalypse, Sauver la Terre, punir l’Homme", qui paraît chez Grasset, est une critique virulente de la tendance despotique de l’environnementalisme et sa « haine du progrès et de la science, culture de la peur, éloge de la frugalité ». Il argumente en ces termes : « quand un hebdomadaire, au nom de la sécurité, titre "Manger tue" [Télérama], on a envie de demander aux Somaliens ce qu'ils en pensent. » dans une interview pour L’express.
L’ouvrage, assez drôle et plein de cynisme, propose un débat intéressant. La philosophie propagandiste du refus du progrès est, selon l’auteur, néfaste à la société contemporaine, et participe au malaise de la civilisation. Il explique en outre que l’écologie est un concept « occidental » qui sans le vouloir se montre réticent au développement des pays émergents.
VOIR AUSSI
L'écologie serait-elle machiste?
« No impact Man » ou le goût de l’écologie
Hulot / Présidentielle : candidat aux primaires d'Europe Ecologie-Les Verts ?