« Je suis contre cet état de polygamie et je souhaite qu'il n'y ait pas d'autres victimes de cette situation ». Naïma, mariée en France en 1992 avec son compagnon dont elle a eu depuis trois enfants, accuse son mari d'avoir contracté un deuxième mariage.
Alors qu'elle le soupçonnait tout d'abord d'entretenir une relation extraconjugale au Maroc, dont il est lui aussi originaire, elle a découvert qu'il s'était en fait marié six ans après leur union avec une autre femme, dont il a également eu des enfants. Depuis 2007, Mohamed s'est même installé en Arles avec son autre femme. Naïma a porté plainte, au Maroc, où son consentement aurait dû être nécessaire pour que son mari conclue un second mariage, et en France. Pour polygamie mais également pour violences à son encontre car son mari l’aurait agressée car elle ne voulait pas signer les papiers du divorce et régulariser ainsi la situation administrative de la seconde épouse en France.
D'un point de vue pénal, le fait de contracter un mariage sans que le précédent ne soit dissous est en France un délit passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 45.000 euros.
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