On a coutume de pointer du doigt les sulfites présents dans le vin (composés chimiques permettant une meilleure conservation) comme responsables de cette horrible gueule de bois que l'absorption de vin engendre. Pourtant, nombre d'aliments que l'on consomme contiennent également des sulfites, tels que les céréales, le ketchup ou encore le poisson et, jusqu'à preuve du contraire, ils ne nous causent pas de sales maux de tête. N'y aurait-il donc pas d'autres substances présentes dans le vin qui puissent être responsables de cette gueule de bois ?
Premier constat, d'un vin à l'autre, on aura plus ou moins la tête prise le lendemain en fonction du type de cépage vers lequel on se sera laissée tentée. Ainsi, ceux contenants plus de tanin, comme le malbec, vous causeront plus facilement la migraine, au lendemain de votre cuite, qu'un merlot ou un cabernet sauvignon.
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L'histamine
Tout comme le fromage et la charcuterie (dommage, on a coutume de les consommer avec un bon verre de vin) ou encore le café, l'alcool (et notamment le vin rouge) est riche en histamine. Et, à forte dose, celle-ci peut provoquer des maux de tête pouvant s'accompagner de bouffées de chaleur et vertiges comme le rapporte le site Santeweb de mediscope. Ces symptômes vous sont familiers à chaque lendemain de gueule de bois ? Vous souffrez peut-être d'une intolérance à l'histamine. Dans ce cas, privilégiez plutôt le vin blanc, la Vodka et le rhum.
Le problème avec le vin, comme avec l'alcool en général, c'est qu'il a tendance à nous couper l'appétit. Or, boire le ventre vide n'aide évidemment pas à avoir l'esprit clair le lendemain. Au contraire, ça ne fera qu'empirer notre état. Une bonne bouteille de vin partagé autour d'un repas se digèrera bien plus facilement que la même ingurgitée à jeun.
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Entre les fumeuses quotidiennes qui multiplient par deux leur consommation de cigarettes à chaque apéro et les fumeuses dites "mondaines qui ne clopent qu'en soirée, le fait est que l'alcool et la clope ne font pas bon ménage. Ce duo maléfique ne fait qu'accroître nos chances de nous payer un bon mal de tronche le lendemain.
Au final, on jette toujours la pierre aux alcools forts, mais au moins ces derniers, rien que de par leur appellation, annoncent direct la couleur. Alors, plutôt que de galérer à choisir son pichet de vin, mettons-nous aux soirées vodka, tequila et whisky (pas les 3 en même temps). Qui sait, le réveil sera peut-être plus sympa (ou pas).