Un bilan daté de la fin mars et publié par l’Afssaps mercredi fait état de 2.227 ruptures de prothèses PIP en France, soit 241 cas de plus que constaté en février. Les prothèses mammaires Poly Implant Prothèses, fabriquées avec un gel de silicone non-conforme, présentent un taux de rupture supérieur d’au moins 5% par rapport à la moyenne, et peuvent être la cause d’irritations des tissus. Ainsi 2.254 réactions inflammatoires ont été enregistrées par l'Afssaps. Dans 72% des cas, les réactions inflammatoires se sont produites sans qu'il y ait rupture des implants.
S’il est admis que tout implant mammaire doit être renouvelé à peu près tous les dix ou douze ans, on note que la majorité des cas de ruptures de prothèses PIP (43%) sont survenus moins de 5 ans après la pose.
Fin mars, 3.935 femmes étaient repassées en clinique pour se faire retirer ces implants de mauvaise qualité. Face aux risques, le gouvernement français a été le premier à recommander le retrait des implants en décembre 2011 pour les 30 000 femmes concernées. Dans 81% des cas, les prothèses ont été retrouvées intactes, sans rupture.
Source : AFP
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