Qui est Nadia Copé, l'épouse de l'ex-président de l'UMP ?

Un nouveau coup dur pour l'UMP et son ancien président Jean-François Copé ? Selon le Journal du dimanche, l'audit des comptes du parti décidé par le triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin et confié à un cabinet indépendant, révèle que le parti de la rue de Vaugirard aurait payé quelque 24 000 euros de billets d'avion pour Nadia Copé, l'épouse du député-maire de Meaux, pour la seule année 2013.

L'entourage du parlementaire seine et marnais « assume » ces dépenses. « Madame Copé se déplaçait dans des visites officielles, en application de la doctrine mise en place par les prédécesseurs » de Jean-François Copé, déclarent ses proches à l'AFP. « Il s'agit d'informations erronées ou partielles qui s'apparentent à une chasse aux sorcières qu'aucun des membres de la direction officielle n'appelle de ses voeux », avait rétorqué, dimanche 6 juillet, l'UMP, dont la dette est estimée à près de 80 millions d'euros (Jean-François Copé avait évoqué 55 millions, ndlr).

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Nadia Copé, née Hamama a rencontré son futur mari sur les bancs du lycée Victor Duruy, situé dans le VIIe arrondissement de Paris. Surnommée le « Première dame de l'UMP », cette psychologue pour enfants, d'origine italienne et kabyle, a d'abord épousé le comte Eric de l'Orne d'Alincourt, disparu brutalement en 2008. Séparé de sa première épouse, Valérie Ducoing, avec qui il était marié depuis 1991, Jean-François Copé retrouve Nadia d'Alincourt. Le couple donne naissance à un petite Faustine le 25 janvier 2010 et se marie en décembre 2011.

Très présente lors de la campagne chaotique pour la présidence de l'UMP en 2012 (dont les irrégularités auraient coûté un million d'euros au parti, selon l'audit), Nadia Copé aurait donc bénéficié de 24 000 euros de billets d'avion, au frais du parti. L'ancien président n'a « jamais caché qu'il était accompagné par Nadia », arguent ses proches interrogés par Le Figaro. Reste que l'audit, présenté demain au bureau politique de l'UMP, pourrait être une nouvelle épine dans l'homme contraint à la démission de la présidence du parti, le 15 juin, suite à des révélations le mettant en cause dans l'affaire Bygmalion.