« J’apprends la mort brutale de Benoît Duquesne. Figure appréciée des Français, Benoît Duquesne était un journaliste rigoureux et exigeant qui incarnait depuis de nombreuses années la liberté d’information. J’adresse à ses proches et à l’ensemble de ses collègues de France Télévisions mes plus sincères condoléance ». Les mots sont signés de François Hollande, après avoir appris le décès de Benoît Duquesne, le journaliste de France Télévisions, des suites probablement d’une crise cardiaque, vendredi 4 juillet.
Après avoir obtenu son diplôme à l’Ecole nationale de journalisme de Lille, Benoît Duquesne avait commencé sa carrière à Europe 1 au service des informations générales. Il part ensuite à TF1 où il était reporter. Il a notamment couvert la guerre du Golfe, le conflit en Bosnie et l'écroulement du régime communiste roumain. Mais c’est à France Télévisions qu’il va vraiment de faire connaître. En 1994, il passe à France 2 et devient chef du service des informations générales. Il fait même son entrée parmi les présentateurs des journaux télévisés (13 heures et 20 heures), comme remplaçant, jusqu'en 1997.
A partir de 1997, il est rédacteur-en-chef à France 2. Il va créer et présenter son propre magazine, « Compléments d’enquêtes ». Benoît Duquesne « était passionné et s’intéressait à toutes les formes d’info, il n’était pas qu’un homme d’antenne, c’était un reporter à la curiosité insatiable », décrit Thierry Thuillier, directeur de l’info de France Télévisions, dans un entretien accordé au journal Libération.