Les Chiennes de garde, le Collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial avaient porté plainte contre le rappeur Orelsan. En cause, ses textes qui constituent des injures et des provocations à la violence à l’égard des femmes. Morceaux choisis : « les meufs c’est des putes », « je te quitterai dès que je trouverai une chienne avec un meilleur pedigree » ou « mais ferme ta gueule ou tu vas t'faire marie-trintigner ».
Des vers pas vraiment au goût des associations féministes, dont le rappeur se défend : il avait ainsi annoncé à la barre du tribunal correctionnel que ses textes étaient de la « fiction » . Orelsan, Aurélien Cotentin à la ville, avait également précisé ne pas tenir de propos misogynes en interview.
Le rappeur, sacré aux Victoires de la musique en 2012, avait été poursuivi en 2009 par l’association Ni putes ni soumises pour la chanson « Sale Pute », aux paroles particulièrement virulentes. Il avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris en juin 2012. Florilège des paroles de « Sale pute » : « T'es juste bonne à t'faire péter le rectum », « J'te déteste, j'veux que tu crèves lentement, j'veux qu'tu tombes enceinte et qu'tu perdes l'enfant », « On verra comment tu suces quand j'te déboiterai la mâchoire, t'es juste une truie, tu mérites ta place à l'abattoir ».
Victoria Houssay
Orelsan poursuivi pour « provocation au crime » par NPNS
Sexisme : le rappeur Orelsan relaxé