- Dans un lieu public. Que ce soit à ciel ouvert (sous un porche), dans un endroit bien fermé comme une salle de ciné ou le couloir désert d’un musée, l’excitation est là. Seulement, le risque de se faire prendre peut être un « turn on » aussi bien qu’un « turn off »....
- Au bureau. Malheureusement, les rendez-vous torrides entre deux conf’call se passent plus souvent dans les séries que dans la vraie vie. Pire, pour peu qu’on ait réussi à scorer sur son lieu de travail, conclure sur place sera encore plus difficile.
- Chez ses parents. Oui parce que c’est long deux semaines de vacances. Seulement le hic c’est qu’on a autant envie qu’ils nous entendent qu’on a envie de les entendre ! Alors on se promet d’être sage en espérant qu’ils en feront autant.
- Into the wild 1 : à la plage ! Pas celle de St Trop’ avec 10 000 spectateurs, non ! Une plage paradisiaque complètement déserte au milieu d’une petite crique découverte au hasard d’une balade, oui c’est romantique, et pourtant… Le sable ça colle, ça gratte, ce n’est pas très hygiénique et c’est surtout très dur à retirer dans sa belle chevelure.
- Into The wild 2 : à la campagne ! En pleine chasse aux champignons, on fait sauter les bottes en caoutchouc et on s’étend sur les feuilles mortes encore humides. Bizarrement, l’idée semble finalement bien moins sexy que la scène mythique entre Scarlett Johansson et Jonathan Rhys Meyers dans « Match Point »…
- Into The wild 3 : dans la neige ! Un seul argument qui se suffit à lui-même : la neige c’est froid… Et mouillé…
- Dans l’ascenseur. Ça semble facile à réaliser pour peu qu’il ne s’agisse pas d’un de ces immeubles équipés d’ascenseurs en verre. Seulement la vérité c’est qu’on a peur que Mme Michot la voisine du 3eme profite de notre interlude coquin pour partir faire ses courses, ou que Suzette la jeune étudiante du 6éme rentre de soirée complètement saoule et décide de se joindre à nous !
- Dans la voiture. Perdus entre Ponty la Garenne et Tripous sur Chambort sur un petit chemin de ferme boueux, autant utiliser cette énergie à bon escient plutôt que de se crier dessus pour savoir qui s’est trompé d’embranchement. Seulement voilà, même si on arrivait à se caler confortablement entre le volant, le siège vide de bébé, le guidon de vitesse, le potin que fait le klaxon pourrait bien rameuter l’éleveur de brebis du coin. Pour les plus aventureux, dans la catégorie transport on peut aussi penser aux toilettes de l’avion, impraticables pour des raisons complètement différentes comme les turbulences ou la grosse amende si on se fait pincer.
- Dans une église. C’est l’ultime provocation on le sait, on veut se sentir « badass », dans le confessionnal nos sens bouillonnent. Mais le péché, aussi tentant qu’il soit, nous mènerait droit dans les flammes. Dans la même catégorie il y a aussi le cimetière si vous êtes un vrai freak !
- Chez des amis, lors d’une petite sauterie ! Vous avez fait la fière et suivi le conseil qui consiste à « lui dire discrètement à l’oreille que je ne porte pas de sous-vêtement sous ma belle robe rouge » lu dans un magazine. Seulement voilà maintenant vous êtes tous les deux « in the mood » et vous avez le choix entre le dressing ou les toilettes…
Conclusion, arrêtez de regarder des films où tout le monde s’éclate et soyez un peu plus spontané que diable ! Quant à ce bon vieux lit que vous dédaigniez tant, possible que vous lui refassiez rapidement les yeux doux après vos petites incartades fiévreuses…
Fifty Shades of Grey, le Viagra bio de ces dames ?