“C’est une blague ?”... Voici l’un des nombreux commentaires qu’on peut retrouver sous une vidéo de Vincent Queijo, extraite d’un épisode d’On parle de tout. Invité dans le podcast de Joseph Hamani, le candidat de télé-réalité révélé dans la saison 7 de Secret Story se confie en toute honnêteté sur sa santé mentale et notamment la période de dépression qu’il a traversée.
Jusqu’ici tout va bien, mais là où le bât blesse c’est quand il commence à parler de cette “énorme pression” que la société met sur les hommes. “Les hommes ont sur leurs épaules des tonnes et des tonnes et des tonnes de responsabilités”, commence l’influenceur. Et d’ajouter : “On ne se rend pas compte dans le schéma actuel, la société veut que l’homme assume beaucoup de choses, que ce soit financièrement, dans la vie de couple”. On souffle.
Un discours qui a eu pour résultat de faire rire - jaune - un bon nombre de femmes sur les réseaux sociaux, qui se demandent de quelle charge Vincent Queijo peut bien parler et rappelant que la société qu’il pointe du doigt est bel et bien une société patriarcale. “C’est une caméra cachée ?”, “C’est une blague ? Je ris”, “Je vais mourir, qu’est ce qu’il nous fait la pleureuse ? C’est qui qui régit le système ? C’est qui qui forge le patriarcat ? les HOMMES !”, peut-on lire sur le réseau social TikTok.
Alors, même si ce cher Vincent Queijo nous dit “qu’un homme a une surcharge émotionnelle, mentale, de responsabilités qui est atroce”, on lui rappelle que ce sont toujours les femmes qui prennent en charge la majorité des tâches domestiques ainsi que celle de s’occuper des enfants dans les couples hétérosexuels. Selon l’INSEE, en 2022, les femmes effectuaient 71% des tâches ménagères et 65% des tâches parentales.
Évidemment, la stigmatisation autour de la santé mentale des hommes est l’un des gros points noirs liés au patriarcat et aux différences d’éducation entre les petits garçons et les petites filles et il est important et nécessaire de libérer la parole. Cependant, dans une société où la charge mentale repose majoritairement sur les femmes, il faudrait, en effet, que certains pensent à tourner sept fois la langue dans leur bouche avant de s’exprimer sur le sujet.