Après l'avoir soignée nourrie et bichonnée pendant plus d'une décennie, il est hors de question pour Evelyne Cornu de se séparer de celle qui est devenue son animal de compagnie. Elle s'est beaucoup attachée à elle et la considère un peu comme un membre de sa famille.
La laie vit dans un enclos et "communique " avec sa maîtresse, en répondant à ses appels. "Mimine, qui vit dans un parc clôturé, m'entend, me sent et me reconnaît comme si c'était un petit chien", explique Mme Cornu.
Elle craint que sa protégée ne se fasse tuer par un chasseur si elle était remise en liberté et refuse catégoriquement de se soumettre à l'injonction du tribunal. Elle envisage même de recourir à un avocat pour défendre les droits de l'animal. Pour avoir empêché la saisie de sa laie, la propriétaire doit comparaitre devant le tribunal correctionnel de Périgueux.
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