Invitée de Thomas Sotto ce matin, Valérie Trierweiler a tenté de démontrer que la crise de janvier qui l'a vue se faire congédier de l'Elysée est derrière elle. Ou, tout du moins, qu'elle a désormais le recul nécessaire pour dissocier la politique générale de ses histoires de cœur. Elle souhaite désormais « bonne chance pour les trois années qui restent » à François Hollande. « Ce n'est pas au bout de deux ans qu'on juge un quinquennat, c'est au bout de cinq ans. On jugera à ce moment-là, je lui souhaite bonne chance » argue t-elle. Mais la journaliste de Paris Match défend davantage le président que son ancien compagnon : « je souhaite qu'il réussisse : s'il réussit, c'est la France qui réussira ».
Preuve de cet apaisement, l'amabilité de Valérie Trierweiler à l'égard de Ségolène Royale. Alors que l'ancienne première dame aurait tout fait pour que son compagnon ne côtoie plus jamais son ex-femme, elle ne tarit aujourd'hui pas d'éloges à son égard. Interrogée sur la fonction de la candidate aux présidentielles de 2007, elle soutient que celle-ci a « toute sa légitimité à occuper ce poste, bien sûr ».