Plus d’un an après les faits, Valérie Trierweiler a choisi le Sunday Times, un hebdomadaire britannique pour se confier sur les suites du tweetgate, affirmant être restée « enfermée » chez elle pendant plusieurs jours.
L’affaire est encore dans tous les esprits. Le 12 juin 2012, en plein entre-deux-tours des élections législatives, la compagne du président François Hollande avait posté via son compte Twitter un message d’encouragement au dissident socialiste Olivier Falorni : « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côté des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé ». Problème, ce dernier était opposé dans sa circonscription de La Rochelle à Ségolène Royal, ex-compagne du chef de l’État. Un tweet qui avait largement été commenté dans la sphère politique et interprété comme un signe de jalousie.
« Je suis restée enfermée à la maison pendant huit jours. Je ne suis pas sortie. Je pensais que j’allais être lynchée dans la rue », raconte aujourd’hui la première dame dans cette interview en anglais parue dimanche. Et d’ajouter : « J’aurais presque pu ne jamais revenir à l’Élysée, puis j’ai tourné la page et je suis revenue peu à peu ».
Une fois de plus, Valérie Trierweiler profite également de cet entretien pour revenir sur ses premiers pas de première dame, ses maladresses et les débuts tumultueux de sa relation avec les Français. « Vous n’avez aucune idée de ce qui vous attend et, en même temps, absolument tout le monde a les yeux rivés sur vous. J'avais peur d'être observée, jugée », explique-t-elle, affirmant qu’endosser le rôle qui est désormais le sien avait été « effrayant au début ».
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