Lors d’un dîner avec son fils, quelques jours après que Valérie Trierweiler ait envoyé son tweet de soutien au dissident Olivier Falorni, François Hollande aurait demandé à celui-ci de ne pas « alimenter le feuilleton ». C’est raté manifestement. Thomas Hollande se serait épanché le 4 juillet dernier au cours d’une conversation avec une journaliste du Point, Charlotte Chaffanjon. La journaliste rapporte que lors de cette entrevue à la terrasse d’un bistrot situé non loin du cabinet d’avocat qui l’emploie, le fils du président a regretté que Valérie Trierweiler ait fait « basculer la vie privée dans la vie publique » avec ce coup d’éclat improbable.
Le fils dévoué, impliqué dans les campagnes présidentielles de Ségolène en 2007 puis de François en 2012, y voit la sape d’un long travail de construction du personnage Hollande : « ça m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ça a détruit l'image normale qu'il avait construite », aurait-il déclaré à la journaliste.
« Hallucinant »
Selon les propos rapportés par la journaliste, Thomas Hollande et ses frères et sœurs auraient rompu leurs liens avec leur « belle-mère ». Une réaction « logique » selon le jeune homme de 27 ans, « ce qui compte, c'est qu'on normalise les relations avec notre père », a-t-il ajouté. D’après lui, François Hollande lui-même aurait été « ahuri » par le toupet de sa compagne. Il laisse entendre aussi qu’un voile de soupçon planait sur la journaliste, comme s’il avait pressenti un dérapage incontrôlable : « Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant. »
« Explications »
En échange de sa discrétion sur l’affaire, Thomas aurait demandé à son père de s’expliquer sur le tweet et de clarifier auprès des Français le rôle de la première dame. « C'est un facteur d'instabilité... Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Élysée », estime-t-il. Et le fils raisonnable d’espérer que le tweetgate n’aura pas de rebondissements « surtout pas de deuxième tweet ! ». Qui sait, la prochaine bombe de Valérie Trierweiler est peut-être pour aujourd’hui, si celle-ci s’avise de laver son linge sale en famille, et sur Twitter.
François Hollande pourrait profiter de son allocution du 14 juillet pour fournir les explications attendues par son fils, et par quelques Français curieux…
(Source : le point.fr)
Crédit photo : AFP
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