En pleine bataille législative, et alors que Ségolène Royal se retrouve en danger dans la 1re circonscription de Charente-Maritime, Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, a adressé mardi un message d'encouragement au dissident PS, Olivier Falorni, qui se présente face à l’ancienne élue des Deux-Sèvres. « Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé », a écrit sur son compte Twitter à 11H56 la première Dame. Un message d’abord attribué à un piratage de son compte, avant que Madame Trierweiler ne confirme qu’il était bien d’elle auprès de l’AFP, vers 12h40. La surprise a été réelle sur Twitter et dans l’entourage du président, certains parlant même d’un « Twittergate » pour Mme Trierweiler face à ce qui ressemble fort à une scène de ménage au sommet de l’Etat. « François me fait totalement confiance. Sauf sur mes tweets ! Certains aimeraient que je réagisse moins sur ce réseau social, mais tout le monde respecte ma liberté. J'ai du caractère, on ne peut pas me brider », avait-elle confié, le 28 avril, à Femme actuelle.
Ces encouragements en 140 signes arrivent alors que François Hollande a apporté son soutien à Mme Royal, arrivée en tête du premier tour dans la 1re circonscription de Charente-Maritime et pourtant mise en ballottage par ce dissident. Interrogée sur BFM-TV mardi matin, Ségolène Royal avait indiqué que le président François Hollande l'avait appelée « bien évidemment » et la soutenait « bien évidemment », ce qui est « tout à fait normal ».
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