C’est Alexandre Kara, journaliste au service politique de la radio Europe 1, qui ce matin s’est intéressé à Valérie Trierweiler, première Dame « disparue » depuis la publication vendredi 10 janvier de photos du président François Hollande allant, selon le magazine, rejoindre Julie Gayet avec laquelle il entretiendrait une liaison depuis de longs mois. Dimanche 12 janvier, on apprenait par un communiqué publié par le cabinet de la première dame que celle-ci était hospitalisée pour un « coup de blues » (sic) consécutif à la révélation de cette affaire.
Depuis, silence radio du côté du cabinet, mais aussi de François Hollande dont on attendait pourtant qu’il s’exprime sur le sujet lors de sa conférence de presse de mardi dernier. « Les affaires privées se règlent en privé », a-t-il sèchement rétorqué à ceux qui voulurent qu’il clarifie sa situation conjugale, promettant toutefois que ce serait fait d’ici son voyage à Washington dans quelques semaines, auquel il était prévu que sa compagne assiste. Puis, lorsque Nicolas Domenach, de La Nouvelle Edition, s’était ensuite enquis de la santé de celle-ci, le Président avait répondu sur un ton encore une fois sa&s appel qu’elle « se reposait ».
Si certains avaient pu la soupçonner de surjouer les malades afin de s’attirer les bons sentiments de ces Français qui ne la portèrent jamais dans leur cœur, il semble bien que l’état de santé de Valérie Trierweiler soit des plus préoccupants. Dans un « état de fatigue nerveuse extrême », la première dame aurait « des hauts et des bas ».
Très entourée par un petit cercle de proches, pour la plupart des journalistes, auxquels elle se montrerait tour à tour « déterminée » ou « résignée », Valérie Trierweiler n’aurait en revanche reçu aucune visite de son compagnon depuis son entrée à l’hôpital. Déjà très affectée par son attitude lors de la conférence de presse, et « la discrétion assumée du Président à son propos », il semble que cette manifeste indifférence du président à son égard soit « le pire des poisons » pour cette femme blessée.
A l’Elysée, on se refuse à confirmer et infirmer cette information, ajoutant toutefois qu’il serait bon que « le Président se décide vite ». Gageons que si celle-ci se révélait finalement exacte, l’électorat féminin devrait peu goûter cette attitude quelque peu cavalière à l’égard d’une femme qui s'est fait publiquement humilier, fut-elle l’une des personnalités les plus détestée des Français.