S’opposant à la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public considérée comme une atteinte à la liberté, l’association « Touche pas à ma constitution » appelle les femmes à la désobéissance civile.
Rachid Nekkaz, le porte-parole de l’association à l'origine de l’initiative de la manifestation sur le parvis de Notre-Dame de Paris le jour de l’entrée en vigueur de la loi, rappelle que l’association a lancé lundi un Fonds de défense de la laïcité et de la liberté, d’un montant d’un million d’euros, pour régler chaque amende infligée par la loi aux femmes voilées.
La mesure entrée en vigueur le 11 avril prévoit une amende de 150 euros ou un stage de citoyenneté à toute femme portant un voile intégral (niqab ou burqa) dans les lieux publics.
« Je suis contre le port du niqab mais je défends le principe de la liberté de le porter dans la rue », explique-t-il.
Associant l’acte à la parole, il envisage de porter plainte contre l’Etat français auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme pour « non-respect des libertés fondamentales dans la rue. »
Marlène Andrezo
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