
“Traînée dans la boue pour ma sexualité”, Monica Lewinsky revient sur sa liaison avec Bill Clinton 25 ans plus tard (et ça fait débat)


“Traînée dans la boue pour ma sexualité”, Monica Lewinsky revient sur sa liaison avec Bill Clinton 25 ans plus tard (et ça fait débat)

Interrogée sur sa liaison avec Bill Clinton, à la fin des années 90, Monica Lewinsky dépeint un événement et un traitement médiatique qui ont ruiné sa carrière. Des propos qui font débat, aujourd’hui encore.


“J’ai très vite été dépeinte comme une harceleuse, instable mentalement, pas assez jolie”, confie Lewinsky au micro d’Alexandra Cooper. Et d’ajouter : “Il y a eu tellement de dommages collatéraux pour les femmes de ma génération de voir une jeune femme être mise au pilloris sur la scène mondiale, d’être traînée dans la boue pour ma sexualité, pour mes erreurs”.

Malgré l’importante différence d’âge et de rapports de force entre les deux protagonistes, Monica Lewinsky est celle qui a été la plus atteinte par les retombées de ce scandale. Elle raconte avoir hésité à changer de noms, les difficultés à trouver un autre emploi… Dans la presse, les gros titres l'accusaient d’avoir manipulé le président, tandis que les hôtes de late night utilisait son nom pour ponctuer leurs blagues…


La principale intéressée, maintenant âgée de 51 ans, se rend compte qu’elle n’aurait jamais dû se retrouver dans une telle situation : “En raison des dynamiques de pouvoir et du déséquilibre de pouvoir, je n'aurais jamais dû me retrouver dans cette p*tain de situation. On ne peut même pas comprendre dans quoi on s'engage, et c'est là que réside la responsabilité de la personne qui détient le plus de pouvoir. Ce pouvoir peut être lié à l'âge, à la profession, aux ressources financières”.

Malgré tout, les propos de Monica Lewinsky font débat dans les commentaires. Nombreux sont ceux qui la défendent, jugeant que le traitement médiatique à son encontre fut excessivement sévère, particulièrement en comparaison avec celui, bien plus clément, réservé à Bill Clinton. “Elle mérite des excuses de la part de toute l’Amérique”, “Elle avait 22 ans… Il était Président. La différence de pouvoir est dingue”, “elle n’a jamais été la méchante, elle a été amadouée”, peut-on notamment lire sous la vidéo de l’interview.

Puis il y a ceux qui considèrent qu’à 22 ans on est adulte et qu’on a assez de jugement pour faire les bons choix, soulignant le fait qu’elle s’est engagée avec un homme qui, elle le savait, était marié : “Elle a eu une liaison avec un homme marié - peu importe qui il était - elle reste une briseuse de ménage (oui il avait tort) mais ne célébrons pas Monica comme si c’était une victime”, “22 ans est assez pour connaître le bien du mal”, “Je suis désolée mais même en tant que femme, je ne peux pas soutenir la différence de pouvoir comme excuse”.

























