

"Vive les hommes !" scande Frédéric Beigbeder pour la journée internationale des droits des femmes, et ça fait polémique


"Vive les hommes !" scande sans sourciller Frédéric Beigbeder pour la journée internationale des droits des femmes, et ça fait polémique

La Une du Figaro Magazine datant du 8 mars prend la "défense" des hommes, avec Frédéric Beigbeder à sa Une. Drôle de manière de célébrer la journée internationale des droits des femmes.

#MeToo, Frédéric Beigbeder s'y opposait déjà dans un autre manifeste, moins court celui-ci : le controversé Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé (2023), où il explique que "pour être entendu désormais, il faut être une victime, parce que nous sommes dans un mode de compétition victimaire".

Dans Le Figaro, le voilà qui précise sa pensée : "Oui, nous sommes parfois des connards, mais vive les hommes ! Et si on parlait un peu des hommes ? On entend souvent dire qu’ils seraient brutaux, sans nuances, dépassés, bêtement virils. Bref : à contre-courant de notre époque".

A sa Une, Frédéric Beigbeder, lequel, chroniqueur régulier de la célèbre revue, y déploie un étonnant manifeste... Pro-hommes. Ou plutôt, une réponse quelque peu virulente au mouvement #MeToo, accusé de cliver la société et d'exacerber les tensions.

"Cher Frédéric Beigbeder, vous voulez une médaille pour avoir vidé le lave-vaisselle ?", ironise ainsi la journaliste littéraire Amandine Schmidt dans les pages du Nouvel Obs. Précisant avec truculence : "Ecrire « Vive les femmes », à l’approche du 8 mars où l’on célèbre cette minorité constituée de 4 milliards de personnes, aurait été trop provocateur".

"On aurait pu croire à un dangereux groupuscule wokiféministe avec pour seul objectif de détraquer la civilisation. Mais « Vive les hommes », on peut l’affirmer en toute quiétude", développe le magazine avec une ironie qui, on l'espère, ne manque pas totalement au célèbre écrivain et journaliste, qui semble-t-il n'a pas vraiment délaissé son goût pour la provoc', effectivement. Quand bien même on redoute un soupçon de premier degré...

Le temps d'une brève interview au média Le Crayon, le romancier avait effectivement fièrement affirmé : "Oui je suis féministe, car j'ai deux filles... Je sais que c'est vraiment l'argument con qu'on entend partout, mais c'est vrai"...

























