Impossible d'oublier Laura Ingalls, l'une des filles de Charles (l'homme qui coupe du bois) dans la mythique Petite maison dans la prairie. De ces jeunes héroïnes qui ont su accompagner des années durant nos longs après midi dominicaux sur la sixième chaîne. La madeleine de Proust est totale et assumée.
Près d'un demi siècle après ses débuts dans cette mythique série mélodramatique, son interprète, Melissa Gilbert, aime à se confier sur son expérience, et celle des autres femmes : sexisme, rapport au corps, au physique, à soi. C'est pour cela que la star n'hésite pas à aborder son usage passé... De la chirurgie esthétique.
Des pratiques qu'elle ne connaît que trop bien. Elle le dit volontiers dans une interview à Télé-Loisirs ce 2 octobre : "Quand je vivais à Los Angeles, je me faisais gonfler les lèvres". A cela s'ajoutent "toutes sortes d'injections"... Dans les joues. "Elles étaient un peu trop grosses !", confie l'actrice.
Mais Melissa Gilbert est revenue de tout ça.
Le témoignage de la légendaire Laura Ingalls est nécessaire car il en dit long sur les pressions que subissent les femmes, presque implicitement. Injonctions physiques, diktats de beauté, surtout dans une industrie qui base tout sur l'image et l'apparence, et ce dès le plus jeune âge.
Enfant star, Melissa Gilbert n'a clairement pas eu une vie facile de ce côté là, d'autant plus à une époque loin d'être si progressiste...
Mais à un moment, l'actrice a décidé de "tout arrêter", dit-elle. Même le fait de se teindre les cheveux ! "Aujourd'hui mes cheveux sont tout argentés et gris. Je vieillis !... Et la vie est devenue tellement plus douce depuis que j'ai cessé de me soucier de ce que pensent les gens", se réjouit l'interprète solaire.
Un témoignage qui renvoie à une libération de la parole massive sur la chirurgie. En 2021 l'immense Jamie Lee Curtis expliquait que ses pratiques l'avaient rendue "accro au Vicodin [un type d'analgésique classé comme narcotique, ndlr]" et engendré un gonflement catastrophique de ses yeux.
Plus récemment, Ariana Grande avouait avoir pris "une tonne de produits et du Botox"... Et le regretter quelque peu. Une prise de conscience collective qui touche donc toutes les générations !