Ce n'est que la déclaration à remplir, mais lorsque vous recevez un courrier en provenance du Trésor Public, vous sentez toujours votre gorge se serrer. Sait-on jamais, ils sont bien capables de vous gratter quelques kopeks à n'importe quel moment de l'année.
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Une fois le document en main, vous vous sentez prête à le remplir aussitôt que possible afin de le renvoyer (pour une fois) dans les temps !
Inutile de la remplir tout de suite et risquer de la bâcler. Vous avez trois bonnes semaines pour la renvoyer, alors vous ferez ça tranquillement ce week-end.
Passée la bonne volonté du premier jour, vous zappez complètement votre fiche d'imposition pendant les quinze prochains jours.
C'est toujours le problème avec les papiers que l'on prend trop de soin à ranger. Au final, impossible de remettre la main dessus.
Alors que vous ne l'espériez même plus, vous remettez la main dessus, tout à fait par hasard. Et cela tombe plutôt bien, car il commence à y avoir urgence, la deadline est dans 48 heures. Du coup, vous la déposez bien en évidence sur la table pour vous y atteler dès ce soir.
Envahie par une foi soudaine, et sans doute aussi un peu d'angoisse causée par votre procrastination exagérée, vous vous mettez à l'oeuvre. Premier encart : l'état civil. Jusqu'ici tout va bien. D'autant que vos informations sont déjà pré-remplies. Arrivent ensuite les cases de salaire. Entre votre bout de CDD, vos activités en free-lance et le chômage qui comble le reste, vous ne savez vraiment pas quoi ni combien mettre dans quelle case. Le remplissage tourne au casse-tête. D'ailleurs, où avez-vous pu bien ranger vos fiches de paie ?
Finalement, vos fiches de salaires sous la main, le remplissage de vos déclarations de ressources s'en retrouve nettement simplifié. Quant aux "autres revenus", s'ils n'entrent pas justement dans la catégorie "autres revenus", le glossaire au dos du document devrait vous permettre de savoir dans quelle case les inscrire. Ou pas.
Votre besogne achevée (et postée/remplie en ligne in extremis), vous vous sentez submergée par une multitude de sentiments. De la joie d'abord, de vous être enfin acquittée de cette tâche contraignante. De la fierté aussi, d'avoir su remplir ET envoyer cette satanée déclaration. Une impression de liberté enfin vis-à-vis de cette paperasse obligatoire que vous aimez tant repousser et qui pourtant, une fois effectuée vous apporte un tel soulagement.
Votre labeur effectuée, vous découvrez si vous allez devoir de l'argent et si oui, approximativement combien. A contrario, peut-être aurez-vous la bonne surprise de vous savoir exonérée d'impots. Mieux, vous allez peut-être percevoir la prime pour l'emploi. Dans tous les cas, vos mains sont moites.
Si vous êtes dans la première caste, la découverte de la somme dont vous allez être redevable sous peu risque de vous miner quelques peu le moral. Les personnes exonérées se sentiront quant à elles envahies d'un sentiment de légèreté intense. Et d'autant plus si elles remplissent les conditions pour percevoir la prime pour l'emploi. En tout cas, ça, c'est fait.
Une fois de plus, vous avez renvoyé votre déclaration à la dernière minute. Vous vous promettez alors que cette fois, vraiment, c'était la dernière. D'autant que le prochain courrier que vous recevrez de la part du Trésor Public, il faudra le renvoyer accompagné d'un (gros) chèque. Et en cas de retard, vous aurez droit, en prime, à de jolies majorations.
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