Viol en réunion.
C'est cette très lourde accusation qui pèse aujourd'hui non pas sur une star, mais sur deux stars. Plus précisément, deux moguls de l'industrie musicale, aussi bien acclamés depuis les années 90 pour leurs propres créations que pour leurs productions tout aussi florissantes.
L'un d'entre eux, c'est P Diddy, accusé d'agressions sexuelles et de trafic sexuel par au moins 120 personnes qui ont porté plainte contre lui, au coeur d'un dossier d'au moins de 14 pages, patientant en détention son procès qui prendra place en mai 2025.
Selon l'avocat Tony Buzbee, qui défend les victimes présumées du rappeur depuis le 16 septembre, on dénombrerait carrément 500 victimes potentielles de P Diddy.
Une affaire que nous vous relatons en détails ici.
Mais qui est la deuxième célébrité, qui fait aujourd'hui l'objet d'une plainte pour viol ? Et bien, ce n'est autre que l'un des grands amis du rappeur, un homme d'affaires à l'influence considérable, et l'une des légendes du genre musical : Jay Z.
L'époux de Beyoncé est effectivement accusé s'avoir violé une adolescente de 13 ans...
Jay-Z est accusé d’avoir violé une adolescente de 13 ans, en compagnie de P. Diddy.
Plus précisément, relate le Huffington Post, la plainte en question énonce des faits présumés qui auraient pris place lors d’une soirée organisée à la suite des MTV Video Music Awards. Nous sommes alors en 2000.
"Une autre célébrité est restée là à regarder Combs et Carter agresser la personne mineure à tour de rôle. De nombreuses autres personnes étaient présentes à la soirée, mais n’ont rien fait pour arrêter l’agression. Carter a été aux côtés de Combs lors de nombreux incidents décrits dans le présent document", énonce la plainte.
Le principal concerné, lui, dénonce sur Twitter "une tentative de chantage". Il conteste également l'appellation "d'avocat" pour désigner Tony Buzbee. Et fustige des allégations qu'il juge "haineuses". A le lire encore, les victimes, si les faits sont avérés "méritent une vraie justice".
Avec cette plainte en tout cas, ce sont de très nombreux internautes qui montent au créneau. Car un grand nombre de fans émettent depuis des mois des doutes sur la responsabilité de Jay Z dans "l'affaire P Diddy". Quitte à cristalliser des théories du complot que nous vous relatons en profondeur ici.
Sa responsabilité, autrement dit, sa complicité.
Au centre de cette gigantesque affaire qui a érigé P Diddy au rang de "prédateur sexuel" aux yeux de la justice américaine, il y a les "White Parties", les célèbres soirées du rappeur reconnaissables par les tenues blanches caractéristiques arborées par ses prestigieux invitées. Soirées où, selon les allégations des victimes, auraient pris place viols, agressions sexuelles, soumissions chimiques... Ces célèbres fêtes, Jay Z y a participé. Ce qui n'implique pas inévitablement de lourdes accusations.
Car auprès de lui, l'on dénombrait quantité de stars, qui pour certaines se voient désormais sous le feu des projecteurs. Comme, au choix, un certain Leonardo Dicaprio, alors en plein succès post Titanic...
Cependant, si les fans théorisent sur l'implication du rappeur, et de son épouse, l'iconique Queen B, au sein de cette affaire, c'est parce qu'ils insistent sur la longue amitié, et la longue collaboration professionnelle, qui unit les deux mastodontes du rap américain. Rappelons que 50 Cent, autre grand nom du gangsta rap, a également alimenté ces allégations graves sur les réseaux sociaux.
Atmosphère qui ne s'est pas apaisée, c'est même tout l'inverse, avec les accusations de l'ex chanteuse Jaguar Wright, qui sur le plateau de Piers Morgan, présentateur britannique, avait ouvertement émis des suppositions graves impliquant directement Jay Z et Beyoncé, quitte à se voir traitée de "folle" ou de "jalouse" (Wright ayant été partie prenante de l'industrie du rap). Pourtant, elle défend ses convictions depuis des années déjà. Jaguar Wright, une figure controversée que nous vous présentons ici.
"Les avocats du couple Knowles nous ont contactés pour dire que ces allégations étaient totalement fausses et n'avaient aucun fondement factuel. Et nous avons donc respecté la demande légale de les supprimer de l'interview originale. Et nous présentons nos excuses à Jay-Z et Beyoncé", avait déclaré le journaliste Piers Morgan après l'intervention de Jaguar Wright.