Jusque-là, on ne se sent pas toujours pleinement parent. Et puis, lors de la première échographie, boum, on voit ce sublime petit asticot gigoter, on adore déjà son micro-nez et l'écoute des battements de son coeur nous submerge d'émotion.
La nuit a été courte, certes, mais voir votre enfant, le sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'il vous aperçoit, ça vous met la patate pour la journée. Et dire qu'avant, vous dormiez plus mais vous étiez toujours levée du pied gauche...
Enfin, plutôt un petit bout blanc qui a jailli de sa gencive. Une ébauche de dent que vous attendiez depuis 7 mois et dont la découverte vous a rendue folle de joie. Une fierté qui vous a donné envie de crier à qui voulait bien l'entendre : "Ma fille a une dent, ma fille a une dent !". Imaginez un peu dans quel état vous serez lorsqu'elle décrochera son bac...
Après la joie de la première dent surviennent bien souvent les premiers mots. "Papa", "maman", "regarde", "c'est quoi ?"... Et nous voici le félicitant avec autant d'entrain que s'il venait de résoudre une équation à trois inconnues. Car oui, là, tout de suite, dans notre coeur, ça nous fait largement autant d'effet.
Après l'avoir vu ramper, faire du quatre pattes et se tenir debout, on savait bien qu'en principe, la prochaine étape serait la marche. Pourtant, cela n'a nullement réduit notre joie dégoulinante dès qu'on a assisté à ses premiers pas. Jubilation réitérée lorsqu'il a réussit à pédaler, pour la première fois, sans les petites roues.
Aucune vitamine n'arrive à autant doper notre capital bien-être qu'un câlin de notre petit chou. En effet, la gentillesse pure et l'innocence qui accompagnent cette cajole n'a pas d'égal.
Peu importe qu'il soit premier de la classe tant que ses résultats sont bons. Et quelle fierté de voir les (super) appréciations et notes de ses professeurs sur son premier bulletin !
Non seulement, on passe de super moments avec toute la tribu au complet, mais en plus, les vacances donnent lieu à de beaux souvenirs. Tant de nouvelles premières fois pour les enfants : premier bain de mer, première étoile au ski, première pêche, premier amour (le dernier point, pas sûr que vous soyez censée être au courant).
Après ses fameux "moisiversaires", on se rend compte du chemin parcouru lors de son premier anniversaire. Il a déjà tant grandi... Ensuite, bien sûr, tous les âges comptent, mais il y a quelques années-clés comme les 5 ans, les 7 ans, les 10 ans, les 15 ans, les 18 ans, les 20 ans (et après on continue par décennies).
Quel jouissance de fourrer son nez dans la tignasse de nos petites têtes blondes. C'est simple, vous pourriez vous shooter à leur parfum, tellement vous l'aimez.
Jeux de société, atelier cuisine, lecture du soir, discussions, bataille de polochons... Les moments en famille sont sacrés si bien qu'on en oublie (la plupart du temps) la fatigue, les contraintes et les inquiétudes qui jalonnent la vie parentale.
Souvenez-vous de la fierté ressentie lors de sa première dent (de lait qui plus est). Et bien le bac, c'est carrément la consécration. Autant vous vous étiez retenue de crier sur tous les toits pour la dent, autant là, vous ne vous gênez pas pour bombarder votre répertoire téléphonique d'appels et de messages pour révéler la gloire de votre enfant, mention ou pas !
Enfin, là bien sûr, il y a deux écoles : les parents ravis que leurs enfants chéris volent de leurs propres ailes et ceux qui ont du mal à les laisser partir. Dans les deux cas, c'est une fierté de voir sa progéniture faire ses premiers pas dans le vaste monde.
Vous avez suivi toutes ses évolutions depuis ses premiers pas jusqu'à l'obtention de son diplôme et voilà qu'il décroche son premier vrai boulot. Il l'ignore, mais vous êtes presque plus heureuse.
Nouvelle à double effet, puisqu'on devient du même coup grand-parent. N'empêche qu'on revoit notre bout de chou, hier encore si petit et voilà qu'il va devenir parent à son tour !