- 13 152 : c’est le nombre de Juifs étrangers qui furent arrêtés par la police française, entre le 16 et le 17 juillet 1942, sur ordre de la police française. Hommes, femmes, enfants, tous furent arrachés de force à leurs foyers avant d’être parqués au Vélodrome d’Hiver puis déportés à Auschwitz.
- 12 884 (4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes), c’est le nombre de Juifs qui furent parqués au Vélodrome dans des conditions plus que précaires, 2 jours durant, avant leur déportation.
- 4500 : c’est le nombre de policiers français mobilisés pour les arrestations des 16 et 17 juillet 1942.
- 24 000 : c’est le nombre de Juifs « réclamés » par l’occupant allemand à la police française.
- 15 : c’est l’arrondissent de Paris dans lequel se trouvait le Vélodrome d’Hiver, construit en 1909 et détruit en 1959. C’est aussi dans cet arrondissement que fut érigé un monument commémoratif de la rafle, sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver.
- 16 juillet 1995 : c’est à cette date que le Président Jacques Chirac prononça le discours reconnaissant la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d’Hiv.
- Moins de 100 : c’est le nombre de Juifs qui survécurent à la rafle.
- 0 : c’est le nombre d’enfants qui survécurent à « la folie criminelle de l'occupant (…) secondée par des Français, par l'État français »*.
* Extrait du discours de Jacques Chirac prononcé lors des commémorations de la Rafle du Vel d’Hiv le 16 Juillet 1995.
Sources : Le Parisien, 20 Minutes, Wykipedia, Wikisource et Atlantico
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