Cette journée est surtout l'occasion de rappeler que cette lutte est toujours d'une terrible actualité, ici comme ailleurs dans le monde.
L’Ouganda en est un exemple parmi d'autres. Depuis 2006, le nord de l’Ouganda est relativement stable. Après avoir vécu pendant des années dans des camps de déplacés, la majorité des communautés est retournée dans leurs villages d’origines. Les populations doivent tout reconstruire (maisons, troupeaux, stocks de semences, etc.). Les connaissances agricoles et pastorales ont été perdues ou nécessitent d’être améliorées.
Or, en Ouganda les femmes produisent 80% des cultures vivrières et représentent 70% de la main d’œuvre agricole. Pourtant elles ont peu accès à la propriété et à l’éducation, ont des risques de santé plus élevés, une faible protection sociale et souvent une connaissance limitée de leurs droits fondamentaux.
Les inégalités économiques entre hommes et femmes sont également flagrantes à tous les niveaux d’utilisation des ressources familiales. L’inégalité d’accès et de contrôle de ces ressources ne réduit pas seulement l’indépendance économique des femmes mais également leur capacité d’action et de prise de décision, et accroît ainsi leur vulnérabilité à la violence.
L'Europe n'est bien sûr pas épargnée par ce fléau qu'est la violence à l'encontre des femmes et nous devons aussi ne pas l'oublier. L'ONU a crée un site en français via lequel nous pouvons nous informer et agir.
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