Un voyage en train qui semble tout droit sorti d'un film de Wes Anderson, un air entraînant, des paroles qui restent en tête : Angèle est de retour avec un morceau intitulé Bruxelles je t'aime, une déclaration d'amour à la capitale belge et ville de sa vie.
"Si elle adore Paris, où elle habite désormais la majorité du temps, Angèle reste très attachée à sa ville natale où réside sa famille et à ses amis d'enfance", assure l'entourage de l'artiste. "Qu'elle soit belge ou française, toute parisienne reste attachée à la ville d'où elle vient."
Et de donner aux non-initié·e·s l'envie de découvrir rapidement celle qui a volé son coeur. Ça tombe bien, on ne savait pas quoi faire à la Toussaint.
Dans le clip d'environ 3 minutes, plusieurs moments et critères nous ont marqué·e·s pour le meilleur. D'abord, la scène d'ouverture, douce et nostalgique.
"Le Trans Europe Express nous a servi d'inspiration pour la base du décor. Plus précisément les wagons de la catégorie Mistral 69, qui circulaient dans les années 80 et étaient les derniers modèles en circulation de cette époque", expliquent les réalisateurs de ce clip très pop. "Cette catégorie de train convenait parfaitement à notre attente esthétique et restait cohérente par rapport au trajet évoqué dans le film. Cela dit, il y a eu un gros challenge autour du concept pour imaginer les scènes dans un espace constamment cloisonné. Ces contraintes nous ont poussé à trouver une manière originale d'agencer les espaces pour faire voyager Angèle."
Sur les premières notes, la chanteuse entonne, regard perdu dans le paysage gris comme le ciel de Bruxelles - c'est elle qui le dit - qui défile par la fenêtre : "On n'a pas les tours de New York, on n'a pas de lumière du jour 6 mois dans l'année, on n'a pas Beaubourg ni la Seine, on n'est pas la ville de l'amour".
Ensuite, les looks, pointus et vibrants. Au milieu du clip, elle apparaît par exemple vêtue d'une tenue Courrèges jaune citron et bottée jusqu'au cuisse, solaire et puissante, lâchant quelques références à une défaite (qu'on ne peut s'empêcher d'imaginer footbalistique) pendant qu'elle fait la fête, joyeuse, avec enfants et adultes.
Quelques plans plus tard, un ensemble bleu scintillant inspiré des 60s continue de l'ériger en icône mode. A la fin, elle scande un hymne fédérateur en flamand et en français, debout sur le toit du wagon, dans une robe de gala noire et top court brillant.
Et puis, tout au long de la balade, Angèle déclame avec une passion contagieuse : "Bruxelles je t'aime", "t'es la plus belle", "tu m'avais manquée", "je ne pense qu'à toi", "t'es ma préférée", "je vais mieux quand je te vois"... Des mots doux qu'on chantonne rapidement et qu'on imagine tout autant repris dans une salle de concert bondée.
Trois ans après la sortie de son phénoménal Brol, le nouvel album d'Angèle est attendu pour le 10 décembre prochain. Vivement.