"J'ai découvert que dans le monde lesbien, les femmes étaient beaucoup plus douces avec elles". Voilà ce qu'a déclaré Angèle au micro de la journaliste Maïa Mazaurette, chroniqueuse régulière au sein du talk show Quotidien. La jeune chanteuse belge est notamment revenue sur son rapport à la sexualité.
En août 2020, Angèle faisait son coming out lesbien sur les réseaux sociaux, en arborant un t shirt blanc à l'inscription explicite : "Portrait de femmes qui aiment les femmes". Un sujet sur lequel s'est attardée l'artiste. "Moi, quand j'ai découvert le monde lesbien, j'ai vu que les femmes étaient beaucoup plus douces avec elles, que le physique passait après, et ça, ça m'a libéré", déclare-t-elle à Maïa Mazaurette.
Un entretien réalisé dans le cadre d'un documentaire : Désir: ce que veulent les femmes.
Un échange étonnant : la chanteuse y relate notamment son premier rapport au désir en citant... La Petite Sirène. "C'est ce que je désirais un peu être", s'amuse-t-elle. Mais Angèle évoque surtout l'importance - et la difficulté - d'interroger ses propres désirs. "Quand on se déconstruit dans l'absolu, on déconstruit forcément sa façon de désirer". La chanteuse a mis du temps, avoue-t-elle, à aller à l'encontre des "règles établies, codifiées, règlementées, des injonctions, ce qu'on nous présente comme le seul chemin à emprunter pour exister".
Des propos qui ont beaucoup touché Maïa Mazaurette. Pour la journaliste, la jeune chanteuse est une personnalité inspirante. Au magazine Gala, la chroniqueuse a effectivement déclaré : "Angèle a écrit des chansons sur le fait de pouvoir dire non avec 'Balance ton quoi' et des chansons sur le pouvoir de dire oui avec 'Fever'. Elle parle du fait de dire oui à des désirs qui rentrent un peu moins dans les cases hétéros".
"Je pense à toutes les petites jeunes filles qui commencent leur vie adolescente en sachant qu'on peut aimer les garçons, les filles. Angèle raconte que le désir peut être basé sur le physique, mais aussi l'attirance intellectuelle. Elle ouvre plusieurs portes. C'est un vrai role model à la limite du queer et c'est plutôt chouette !", poursuit la journaliste. Une admiration qu'elle n'est pas la seule à éprouver.