Comme tout le monde le sait, le gaz est indexé sur les prix du pétrole et en subit les augmentations. Ce ne sont pas les événements des pays Arabo-Persique qui vont arranger les choses ces prochains jours. Cette progression représente une hausse qui pour l’instant serait, selon la rumeur, de 4,8 à 5,2%, c’est du moins ce que demande GDF-Suez.
Pourtant, fin août dernier, cette compagnie voulait mettre en place un nouveau mode de calcul du prix du gaz pour mieux prendre en compte le prix du marché, tout ceci pour découpler les prix du pétrole et du gaz sur les marchés. Cette hausse est très disparate car si elle est acceptée par les hautes autorités, elle pénaliserait d’abord les 10,8 millions de foyers utilisant le gaz. Ce serait la plus forte augmentation de ces dernières années depuis 2005, c’est la première fois aussi que cette hausse de tarif est annoncée par la commission de régulation de l’énergie et non par le Ministère de l’économie. Le gouvernement a le droit depuis décembre dernier de repousser la hausse une fois par an, elle a usé ce droit en janvier dernier.
Interrogé ce mardi matin par RTL, Eric Besson, ministre de l'Energie, n'a pas confirmé cette augmentation, tout en indiquant que le sujet était à l'étude