Quelles sont les grandes universités de la planète qui peuvent prétendre à avoir participé à l'éducation des femmes les plus influentes du monde ? C'est la question que s'est posé Times Higher Education. Se basant sur le classement des cent femmes les plus puissantes du monde fait chaque année par Forbes, ce mensuel londonien a établi la liste des principales universités où elles ont décroché leur diplôme.
Et, sans surprise, ce sont les universités de l'Ivy League qui tiennent le haut du pavé. Ainsi, parmi les 100 femmes puissantes présentes dans le top 2014 de Forbes, 87 sont diplômées du supérieur et pas moins de 13 sont issues d'Harvard. Michelle Obama, la directrice des opérations de Facebook Sheryl Sandberg et la ministre des finances nigériane Ngozi Okonjo-Iweala notamment, ont toutes suivi des cours dispensés à la prestigieuse université du Massachusetts.
Suit l'Université de Pennsylvanie, d'où sont diplômées sept des femmes les plus influentes au monde, puis celles de Cornell, Stanford et Yale, qui comptent chacune quatre diplômées. Ne vous attendez en revanche pas à voir des femmes sorties de l'EHESS, de la Sorbonne ou de Sciences Po truster les premières places du classement puisque les deux seules universités étrangères ayant « produit » des femmes puissantes sont l'Université Nationale de Singapour à la 8e place et l'Université de Cambridge au Royaume-Uni (10e place), d'où est notamment diplômée Arianna Huffington.
Faut-il pour autant en conclure que tous les leaders mondiaux sortent nécessairement des meilleures – et donc des plus élitistes – universités américaines ? Pas du tout. Comme le rappelle Times Higher Education, Beyoncé (17e au classement Forbes), la reine Elizabeth II (35e), Anna Wintour (39e), Angelina Jolie (50e) ou le top Gisele Bündchen (89e) n'ont jamais été à l'université. Comme quoi, il ne faut pas désespérer.
>> Les 40 femmes qui vont doper la croissance française <<