La décapitation d'Hervé Gourdel en Algérie par des terroristes liés au groupe Etat islamique a suscité une vague d'émotion et de solidarité en France. A l'avant-veille de ses 80 ans, Brigitte Bardot, invitée par Europe 1 à réagir à l'assassinat du guide de haute montagne ce vendredi 26 septembre, a déclaré vouloir « faire la peau » aux jihadistes européens qui partent combattre en Syrie et en Irak aux côtés de Daesh.
« On ne peut pas faire la même chose aux petits connards, aux petits salopards qui vont rejoindre ces troupes là-bas et après qui reviennent en France ? », s'est interrogée l'ex-gloire du cinéma français des années 1960, adepte des sorties chocs. Et de poursuivre dans une rhétorique guerrière : « J'en prendrais un et je lui ferais la peau.»
« Je l'enverrais à ces bonshommes là-bas pour leur montrer qu'au fur et à mesure qu'ils tueront un Français, nous on tuera un jihadiste ». « L'islamisme me fait une peur épouvantable », a conclu celle a qui Laurent Delahousse et France 2 ont récemment consacrée un numéro spécial d'Un jour, un destin.
Interrogée sur le retour en politique de Nicolas Sarkozy, BB, proche de Marine Le Pen, qui voit en elle « la Jeanne d'Arc du XXIe siècle » et avait appelé à voter pour la candidate FN lors de la dernière présidentielle, n'a pas pris de pincettes. « Je m'en tamponne le coquillart », a asséné l'octogénaire mariée, depuis 1992, à Bernard d'Ormale un industriel proche du Front national.