"Je suis sauvage et libre". Voilà ce qu'a déclaré l'actrice Cameron Diaz l'espace d'une interview intimiste pour Rule Breakers, le podcast de la BBC. Ou plutôt ex-comédienne, puisque la star de The Mask et Jackpot s'est retirée des plateaux de cinéma depuis huit ans déjà.
Auprès de la chaîne britannique, Cameron Diaz s'est attardée sur sa nouvelle vie. Et notamment, sa décision tout sauf anodine : ne plus être dépendante aux diktats de beauté, et autres injonctions à la féminité. En somme, dire adieu à la dictature du makeup, notamment le matin. Histoire de ne plus être "une victime de toutes les exploitations que subissent les femmes, réduites au rang d'objet", pour reprendre ses propres termes.
"C'est difficile de ne pas se juger en fonction des diktats de beauté. Mais je pense que c'est l'une des meilleures choses qui soit", a-t-elle encore affirmé. Un discours libérateur.
"Je suis comme un animal sauvage ! Je ne fais littéralement rien. J'aime ne jamais me laver le visage. Deux fois par mois, avec de la chance, je me dis juste : 'Oh, je ferais mieux de mettre ça", a-t-elle témoigné au sein du podcast. Une routine qu'elle entretiendrait avec minutie depuis son retrait d'Hollywood. Cameron Diaz essaie de ne plus "être méchante avec [elle-même]", ne plus être obsédée par son apparence, et celle d'autrui.
"Littéralement, la dernière chose à laquelle je pense au quotidien – peut-être pas du tout pendant la journée – c'est à quoi je ressemble !", affirme-t-elle encore à la BBC. Voilà qui est clair. Et décomplexant. "J'ai moi-même participé à ce système [de normalisation de la beauté] à certains moments", déplore la star. Désormais, la nouvelle Cameron Diaz ne souhaite plus se complexer, et faire complexer les autres.
Et c'est tout le bien qu'on lui souhaite.