Depuis quelques jours, de nombreuses photos d'enfants avec leurs poupées circulent sur la toile. Rien de très original me direz-vous, sauf que les jouets en question ressemblent comme deux gouttes d'eau à leur mini-propriétaires. Autant dire que le résultat est ultra-craquant. Si on ne connaît pas vraiment l'origine de ce phénomène, ce qui est certain, c'est que la poupée "miroir" est devenue un véritable must-have pour les fillettes du monde entier. Un buzz qui met aujourd'hui en lumière, l'histoire incroyable de Tracey Cannon, 45 ans.
Persuadée que ce concept peut faire un tabac, Tracey se porte candidate pour une émission de télé-réalité britannique intitulée "Dragon's Den". Parmi d'autres concurrents, cette mère de famille et son fils de 23 ans, Kieran, ont dû défendre bec et ongle leur projet afin de convaincre l'un des juges de financer leur entreprise.
Malheureusement pour Tracey, l'aventure est loin de l'avoir poussée dans le bon sens. Alors qu'elle s'attendait certainement à voir l'un de ces entrepreneurs investir dans son affaire, elle s'est finalement heurtée à un refus catégorique. Parmi les 5 membres du jury, aucun d'entre eux n'a eu le bon sens de déceler le potentiel de ces mini-poupées sosies. Pire encore, ils ont carrément essayé de dissuader Tracey de lancer son business. Sur le plateau de l'émission, la célèbre designer Kelly Hoppen lui adresse une fin de non-recevoir catégorique : "Ce n'est pas une affaire viable dans laquelle je placerais mon argent."
Non contente de la décourager, la business woman se permet même de mettre au placard le modèle que Tracey avait fait l'effort de concevoir à son image, comme elle le raconte dans les colonnes du Dailymail : "Je l'ai conçue spécialement pour qu'elle lui ressemble, mais quand je lui ai offerte, elle a pris un air terrifié et l'a cachée sous son siège."
Même son de cloche du côté du magnat de la téléphonie mobile Peter Jones, qui enfonce le clou : "Surtout n'investissez plus un seul penny dans cette idée."
Des commentaires difficiles à entendre pour Tracey qui témoigne : "Participer à Dragon's Den a été dévastateur pour moi, c'est l'expérience la plus humiliante qu'il me soit jamais arrivée."
Heureusement, cette maman originaire de Glasgow en Ecosse a cru dur comme fer à son projet et sa famille aussi. Soutenue par son mari Allan et ses enfants, elle a investi tout ce qu'ils avient pour financer la production de prototypes, qui ont tapé dans l'oeil de l'immense chaîne de magasin Hamleys. Le succès de "My Look a Like" est immédiat et Tracey n'a plus une seconde à elle tant les commandes de poupées affluent :
"Nous sommes tellement occupés, en ce moment je suis au bureau 7 jours sur 7. Nous recevons des demandes partout à travers la planète."
Un happy end surprenant qui a dû couper la chique aux juges de Dragon's Den !