Vous aimeriez devoir porter des serviettes hygiéniques jours et nuits durant deux à trois ans consécutifs vous ? Non, bien sûr. Eux, la couche est un peu leur seconde peau, et on ne leur laisse pas le choix. Ils doivent faire leurs besoins dedans en espérant qu'un des parents réalise rapidement qu'il est temps de les changer.
Pas de céréales et de jus de fruits au ptit déj', de salade le midi ou d'un bon plat en sauce le soir. Ni même un ptit carré de chocolat ou tout autre douceur sucrée. Les premiers mois, les bébés doivent se contenter exclusivement de lait en guise de plat comme de boisson. Bonjour l'écoeurement. Et dire que nous, on tire la tronche lorsque l'on doit juste finir les restes de la veille...
Avoir la goutte au nez et ne pas pouvoir prendre un mouchoir pour se dégager les naseaux, c'est aussi l'un des aléas de la vie d'un nouveau-né. Ils doit attendre que quelqu'un s'en aperçoive, et leur flanque du sérum physiologique dans les narines ou, pour les moins chanceux, leur enfourne un mouche-nez dans le naseau.
Imaginez deux secondes qu'une bande d'inconnus débarquent chez vous alors que vous n'avez envie que d'une chose : roupiller tranquille. Au lieu de ça, ils vous reluquent sous toutes les coutures, vous bombardent de photos sans votre consentement (ni vous laisser le temps de poser) et vous passent de bras en bras tout en vous couvrant de baisers. Vous aimeriez ça honnêtement ?
" Coussi coussi coussi ", " C'est mô bébé d'amouuuuur ça ", " Oh le gros bidou comme il est mignon ", "hop, je t'ai volé ton nez". Bien souvent, on s'adresse aux bébés en empruntant des tons et des mots assez étranges... Polis, ils nous gratifient tout de même d'un sourire. Ou alors, c'est pour qu'on mette fin à ce calvaire.
Pleurs, gazouillis, sourires, votre bébé dispose d'outils de communication assez restreints. Du coup, il ne peut vous dire le fond de sa pensée quant au choix de ses pyjamas, de la musique qui tourne en boucle dans son mobile ou des gouttes que vous lui injectez dans les yeux, mais il n'en pense sûrement pas moins.
Parfois, ça nous démange l'omoplate, la fesse ou la plante du pied. Et bien, pourquoi serait-ce différent pour eux ? Sauf que les pauvres ne sont ni en mesure de le faire, ni de nous le faire savoir. Seule issue : attendre que ça passe.
C'est sûr que c'est plus pratique de les balader en pyjama que de leur enfiler un col roulé, une robe et des collants. Pour autant, cela ne leur plaît peut-être pas énormément de sortir dans le grand monde en babygros... Quoi que, au moins, c'est confortable et ils n'ont pas de soucis avec leurs collants.