Charline Vanhoenacker chronique chaque matin sur France Inter l'actualité, et la passe à la moulinette de son humour corrosif, souvent piquant, parfois blessant, comme ce fut le cas lorsqu'elle avait traité de la situation des salariés de Canal + vis à vis de leur patron Vincent Bolloré.
Ce matin, la talentueuse belge est parvenue à livrer un brillant billet d'humeur, entreprise pourtant difficile suite au caractère tragique des événements qui occupent actuellement l'actualité. "Vous proposez ce matin une ode à la perversité", a ainsi introduit Patrick Cohen, le journaliste de la Matinale de la radio, laissant ensuite à sa collaboratrice le soin de rendre hommage aux enfants du rock sur fond de la guitare triste de Metallica.
"C'est du hard et pourtant, c'est doux comme une caresse", dit Charline Vanhoenacker, le coeur visiblement lourd mais la tête haute afin d'exprimer haut et fort son intention, et celle de beaucoup, de continuer de savourer cette liberté Parisienne, de "boire des coups", d'aller au théâtre, au concert. A "ceux qui prennent leur pied en branlant leur kalacknikov", elle répond ainsi : "si vous n'aimez pas le rock, l'alcool et le sexe, n'en dégoûtez pas les autres" avant de décapsuler avec ostentation une bouteille de bière, et de dédier à tous les autres enfants du rock "en Syrie, en Irak, en Iran", Rock the Casbah des Clash.
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