Alors que la France compte environ 18 millions d’allergiques, soit 30% de sa population, une étude commandée par l’enseigne d’entretien automobile Midas révèle que l’habitacle des voitures est souvent bien plus pollué qu’on ne l’imagine. Des prélèvements effectués sur une flotte d’une soixantaine de véhicules neufs ou récents par un laboratoire indépendant, puis analysés par le docteur Fabien Squinazi, médecin biologiste et ancien directeur du Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris, montrent que dans 43% des cas, le seuil admissible d’exposition aux composés organiques volatiles (COV) est dépassé.
En cause, la pollution extérieure bien sûr, mais aussi les peintures, vernis et colles, moquettes et tapis utilisés pour aménager l’intérieur du véhicule. De même, l’étude révèle, dans 23% des cas, un taux important de formaldéhyde, une substance dont la toxicité est reconnue mais qui reste largement utilisée dans les tissus d’ameublement. Problème, ces substances peuvent être responsables d’irritations diverses de la peau et des muqueuses, de difficultés respiratoires ou encore de maux de tête.
Autant de raisons pour lesquelles il est important de dépolluer son véhicule régulièrement. La méthode la plus simple consiste à aérer aussi souvent que possible l’habitacle et à passer l’aspirateur mais il est également conseillé de remplacer, à chaque visite d’entretien, le filtre à habitacle qui empêche les particules polluantes contenues dans l’air de s’introduire dans le véhicule par les arrivées d’air. Quant à Midas, l'enseigne a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et propose désormais à ses clients un système innovant de purificateur d'air.
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