Au démarrage d’une activité de commerce sur Internet, choisir le mode de paiement qui sera proposé aux acheteurs est une priorité. Mais cette étape ne doit pas être prise à la légère car la confidentialité de multiples informations est en jeu.
Ainsi, dans le cas d’un paiement en ligne, il est indispensable de sécuriser les transactions. D’ailleurs et pour des raisons évidentes, tous les sites marchands cryptent, au moment du paiement, les données personnelles de leurs clients (nom, adresse, coordonnées bancaires). Pour ce faire, plusieurs options s’offrent à vous.
Les logiciels de paiement : Le plus souvent, les solutions de création de boutiques en ligne (ePay, BluePaid, Payline, etc) incluent dans leur offre des logiciels de paiement et l’option de sécurisation des données. Simples à installer, elles conviennent particulièrement au début d’une activité. Les frais de mise en service de ces solutions varient de 150 à 700 euros, auxquels il faut ajouter 9 à 85 euros de frais mensuels, ainsi qu’un pourcentage et, parfois, un fixe sur chaque transaction.
Le contrat de vente à distance : Si votre volume de ventes est important, vous pouvez souscrire un contrat monétique de vente à distance (VAD). Il s’agit d’un accord liant un organisme bancaire et un cyber-commerçant et permettant à ce dernier d’utiliser le « Terminal de paiement électronique virtuel » de sa banque. Ainsi, c’est la banque qui gère les transactions et assure le bon déroulement de celles-ci. En effet, au moment du règlement, le client bascule sur une page de paiement hébergée sur le serveur de la banque gestionnaire des transactions.
La carte bancaire : L’acheteur utilise sa carte bancaire classique pour régler son achat. Une fois sur l’espace sécurisé (signalé par « https » dans la barre d’adresse), la marche à suivre pour poursuivre le règlement s’affiche à l’écran. Le payeur devra notamment renseigner :
- Le numéro à 16 chiffres inscrit au recto de sa carte bancaire,
- Les 4 chiffres correspondant à la date de validité (mois et année)
- Le pictogramme visuel, c’est-à-dire les 3 derniers chiffres incrustés au dos de la carte.
L'e-carte bleue : Si vous proposez à vos clients un paiement par carte bleue/ Visa, vous pouvez également leur permettre de régler par e-carte bleue. Ce nouveau système sécurisé propose une carte bleue éphémère. Lors de ses achats, l’acheteur n’indiquera pas ses véritables coordonnées bancaires mais un code à usage unique, communiqué en temps réel par sa banque.
Ces services permettent aux internautes de régler leurs achats sans communiquer leurs coordonnées bancaires. Paypal et Google Checkout, son principal concurrent, sont les plus connus.
Google Checkout : Ce mode de paiement permet aux acheteurs, avec un compte unique comportant toutes leurs informations de paiement (email, coordonnées, informations bancaires…), d’effectuer leurs achats en ligne sur une multitude de sites de e-commerce. Toutefois, pour proposer ce service à ses clients, le commerçant doit être affilié à Google.
Paypal : Vous devez vous-même posséder un tel compte pour pouvoir proposer ce type de paiement. Il vous permettra, en outre, de suivre les transactions réalisées et de transférer vos paiements de Paypal vers votre compte bancaire. Pour l’acheteur, quelques clics suffisent pour régler ses achats. Attention, toutefois : Paypal est régulièrement victime de phishing.
Bien sûr, le paiement en ligne n’est pas sans danger. Le principal risque étant le phishing ou hameçonnage, qui concerne plus particulièrement les utilisateurs de Paypal. Il s’agit d’une technique d’usurpation d’identité utilisée par les hackers.
Comment s’y prennent-ils ? Des millions de messages falsifiés semblant provenir de sites Web connus ou de confiance sont envoyés aux internautes. Ces messages, dont l’objet est souvent alarmiste (tentatives d’utilisation frauduleuses des moyens de paiement du client, problème grave sur son compte, etc.) et les portails auxquels ils renvoient, sont si proches de l’original que de nombreuses personnes s'y trompent. Elles communiquent alors leurs coordonnées bancaires et parfois davantage. Une fois ces informations en leur possession, les fraudeurs sont libres de débiter les comptes des titulaires.
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