Le sujet de la garde d'enfants est sur toutes les lèvres. A une semaine des vacances de Pâques, avec les nouvelles restrictions sanitaires impliquant la fermeture des établissements scolaires et des crèches, les familles s'interrogent sur les modalités à leur disposition. Et, bien souvent, la solution passe par les grands-parents. Mais est-ce toujours possible, alors que s'amorce ce troisième confinement national, de se déplacer pour les leur laisser ? Oui, a annoncé le Premier ministre Jean Castex jeudi 1er avril.
"Après la fin du week-end de Pâques, les déplacements inter-régionaux seront restreints à quelques motifs impérieux", a-t-il précisé lors de son passage à l'Assemblée nationale, hier matin. Des exceptions incluant ainsi "les déplacements professionnels mais aussi ceux liés à un motif familial, comme par exemple accompagner ou aller chercher un enfant chez un parent, un grand-parent ou un proche".
Il sera donc envisageable de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour déposer nos petit·e·s chez une personne de confiance, et ce, même passée la date de début de ce nouveau "confinement", fixée à samedi 3 avril à 19 heures par le président de la République. Une mesure qui vise à accompagner davantage les familles qui ne peuvent pas avoir recours au chômage partiel, et doivent concilier travail et garde d'enfants pendant les semaines à venir.
Toutefois, il sera nécessaire de se munir d'une attestation dérogatoire dûment remplie et signée, en cochant la case "déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d'enfants", et de respecter le couvre-feu à 19h.
Il est également concevable, jusqu'au 5 avril, de rejoindre une autre région pour s'y confiner, les déplacements inter-régionaux ne devenant interdits qu'à cette date, et une certaine tolérance étant appliquée sur le week-end pascal. Pour les réunions familiales en revanche, si elles ne sont pas recommandées même en territoires pour l'heure non-confinés, elles restent acceptées à plus de 10 km, tant que l'on ne dépasse pas les 6 convives et qu'on ne sort pas après 19 heures, affirme le Midi Libre.
Des précisions qui devraient rassurer celles et ceux qui s'imaginaient déjà devoir de nouveau compiler réunions Zoom et récitations de la table de multiplication, et peuvent compter sur leurs aîné·e·s pour aider.