Le Covid long "se définit par la présence de symptômes qui perdurent plus de trois mois après une infection aiguë à Sars-CoV-2", précise le gouvernement. Une maladie qui s'éternise, une fatigue intense, des troubles multiples qui affectent la santé, mais aussi la vie pro et privée, de celles et ceux qui en sont atteint·es. Mais pas tou·te·s de la même façon.
Une récente étude italienne publiée dans le Journal of Women's Health identifie ainsi que certains symptômes toucheraient davantage les femmes que les hommes.
Afin de parvenir à ces résultats, les scientifiques ont étudié les cas de 223 patient·es positif·ves au Covid-19, en les surveillant sur une durée de 5 mois après la phase aiguë de l'infection, rapporte Medisite. Si la quasi totalité du panel a présenté des symptômes tenaces pendant toute la durée de l'observation (91 %), 84 % des hommes ont fait état d'un Covid long contre 97 % des femmes.
Chacun·e a constaté des symptômes de toux et de douleurs musculaires mais chez elles, d'autres signes étaient davantage présents.
D'abord, le rapport dévoile que les douleurs thoraciques sont davantage repérées chez les patientes atteintes d'un Covid long.
Ensuite, l'essoufflement, qui limite drastiquement les efforts et déplacements au quotidien.
Viennent également les troubles du sommeil, qui contribuent à une fatigue intense et une sensation de ne jamais réussir à reprendre des forces.
Les palpitations, également, ont été plus fréquemment observées chez les participantes à l'étude que chez les participants.
Et enfin, une faiblesse générale dont elles témoignent en plus grand nombre.
D'après les chercheur·ses, il est toutefois nécessaire de faire des recherche supplémentaires pour obtenir davantage de données. Le but de ces travaux qu'elles et ils estiment essentiels : "Comprendre pleinement la physiopathologie des symptômes liée au sexe" pour pouvoir "mettre en oeuvre des stratégies de traitement ciblées". A suivre.