Spectacles annulés mardi et mercredi, les danseuses du Crazy Horse, en négociation avec la direction depuis plusieurs mois, ont pris une décision drastique et en profitent pour distribuer des tracts devant la salle de représentation parisienne pour informer les spectateurs de leurs conditions de travail ingrates : « Ce qui ne va pas, c’est qu’on nous demande de travailler 24 jours par mois à un tarif qui est plus que lamentable. (…) Le Crazy Horse n'est pas n'importe quel cabaret. C'est un lieu d'exception, qui a la particularité de présenter un show intégralement nu. Aucune de ces considérations n'est prise en compte dans notre rémunération. » a assuré Suzanne, l’une des danseuses, au micro de RTL ce matin.
C’est inédit dans l’histoire du cabaret parisien : pour la première fois, les danseuses, à la quasi-unanimité (moins une voix) sont en grève au moins jusqu’à ce soir. Pour l’instant, la direction n’a pas souhaité commenter l’événement, indique RTL. Les syndicats doivent se réunir dans la journée. Un conflit social sans précédent pour le Crazy Horse, qui a néanmoins déjà éclaté au Lido en 2003. À l’époque, les danseuses se plaignaient d’être moins payées que les hommes et de travailler dans des conditions difficiles. Des conditions que dénonce le cinéaste américain Frederick Wiseman dans son documentaire Crazy Horse, sorti en 2011.
Laure Gamaury
(Source : lefigaro.fr)
Crédit photo : lecrazyhorseparis.com
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