Le cunnilingus, pratique sexuelle longtemps tabou, n'est pas forcément évident à réaliser. Et pour cause, il faut savoir s'adapter à sa partenaire. Ressenti du plaisir différent, taille des lèvres et du clitoris, sensibilités diverses, le "cunni", tout comme la fellation, n'est pas une mince affaire. Mais il existe tout de même quelques principes de base à respecter, et surtout des maladresses à éviter pour s'assurer un minimum de réussite.
Pensez que toutes les femmes sont pareilles, et vous êtes sûrs de vous planter en beauté. Certaines aiment la douceur, d'autres plus de mouvements, d'autre encore sont extrêmement sensibles. Bref ne jouez pas les chiens devant leur bol d'eau. Il va falloir être attentif à ses sensations et à ses gestes pour comprendre son fonctionnement. Laissez-vous guider.
Navré de vous gâcher le plaisir, mais peu de femmes atteignent l'orgasme au bout de 3 minutes grâce à un cunnilingus. C'est même le contraire, il faut compter en moyenne 20 minutes, parfois 30. On prend donc son temps et on se concentre sur le plaisir de l'autre.
Dans le cas de la fellation aussi, on a souvent tendance à oublier que le reste du corps de son ou sa partenaire existe encore. Il est même très important de s'en servir à bon escient avec des caresses ou en utilisant ses doigts.
Oui on sait c'est la mode, mais la barbe de trois jours est un ennemi des parties génitales. Imaginez qu'un hérisson se frotte à vous avec amour... C'est l'irritation assurée.
Non, on ne mord pas le clitoris ! On ne mordille même pas une seconde, sauf si bien sûr votre partenaire vous le demande. PS : Ça fait mal.
Vous non plus, messieurs, ça ne vous amuse pas tellement de goûter vos sécrétions juste après la fellation. Même principe pour les femmes. Evitez d'aller embrasser madame quelques secondes après un cunnilingus : elle n'a pas spécialement envie de manger son vagin.